Clochette et la Fée Pirate

Un an et demi après Clochette et le secret des fées, revoici notre mutine héroïne confrontée à une congénère dissidente qui, associée à des pirates sans scrupule, s’est emparé de la poudre bleue indispensable à la fabrication de la poussière de fée. Une seule bonne idée dans cet épisode : la jeunesse du capitaine Crochet est évoquée de façon inattendue et ludique. Sinon, on regrette le manque de féerie (un comble) et le peu de soin accordé à l’animation, qui ne distingue pas le film du tout-venant télévisuel.

Clochette et la fée pirate » lève le voile sur la jeunesse des personnages du classique

Très lisse visuellement, ce film d'animation 3D a peu de chances de charmer vraiment les adultes, mais reste assez rythmé, coloré et pailleté pour plaire aux plus petits.

De jolies touches propres à Disney, des chansons démagogiques et le fameux message des dessins animés autour de la notion de “meilleurs amis du monde”.

La 3D est impressionnante, même si cette édition n’est pas très novatrice, elle récolte l’action.

Une énième aventure de la plus célèbre des fées qui ne casse pas des briques. Les enfants apprécieront mais ça sent tout de même un peu trop l’opération commerciale.

Un pur produit industriel sans ambition artistique

Un Disney davantage apparenté à un concentré de recettes marketing qu'à un film d'animation créatif. Sa vacuité n'en est que plus effrayante.

S'il est signé de la même réalisatrice que « Clochette et le Secret des fées », ce cinquième opus s'avère moins spectaculaire que le précédent. Le scénario, un peu alambiqué, perd en fraîcheur, tandis que graphiquement, Peggy Holmes n'arrive pas à atteindre les sommets colorés et ciselés du quatrième épisode.

Tom Hiddleston est éloquent en jeune Captain Hook mais le résultat est moyen et inoffensif.