Chimpanzés

Respectant à la lettre la charte Disney Nature, Chimpanzés est un documentaire hybride. Sidérante, la partie National Geographic immerge le spectateur dans la jungle africaine grâce à des plans d’une beauté à couper le souffle. Cadres forts, travellings extrêmes à travers les lianes ou au-dessus des cours d’eau, tout ici est question de style. Celui des cinéastes, mais surtout celui des « acteurs » : émouvants, violents, racés, les singes de Chimpanzés ont du chien, et les réalisateurs réussissent à capter la routine de leur vie quotidienne avec acuité et tendresse. Pourtant, comme toujours, le tout est enrobé d’un commentaire anthropomorphique un peu mièvre, et l’arc narratif « disneyfie » tellement
les animaux qu’on s’attendrait presque à les voir entonner un tube d’Alan Menken. Mais l’incroyable présence d’Oscar (showman-né, aux grands yeux tristes et au sourire malicieux) et l’idée que l’Éden n’est jamais bien loin des Enfers (la violence sauvage côtoie des visions paradisiaques) suffi sent à rendre ce documentaire passionnant.

Outre ses formidables vertus éducatives, le film se regarde comme le plus beau des contes. L’émotion gagne lentement le spectateur alors qu’Oscar expérimente le difficile apprentissage de la vie. Surprise ! L’œil de la caméra prend de la distance, comme pour éviter le piège lacrymal. C’est par sa sobriété volontaire que le récit gagne en puissance
et transforme son petit personnage principal en inoubliable héros.

Malgré un commentaire qui surligne l'émoi, ce récit d'apprentissage, d'une beauté à couper le souffle, est portée par un jeune "acteur" épatant... Qui dégage une émotion très humaine!

Ce documentaire aurait dû s’appeler « simplement irrésistible » grâce aux diverses mimiques d’un bébé chimpanzé si touchant.

« Chimpanzés » est époustouflant mais uniquement à travers l’œil du documentaire.

Une combinaison d’images vivantes et intimes du monde animal avec une narration qui parfois dépasse certaines limites et s’avère un peu trop intrusive.

« Filmé par des chimpanzés » pour reprendre la comparaison utilisée par les réalisateurs, qui ont fait grimper leurs cadreurs dans les arbres, à hauteur de singe, ce documentaire à la limite de la fiction surprend par sa capacité à faire oublier toute présence humaine tout en cernant le moindre détail de la vie des intéressés. Et devant l’incroyable destinée du charmant protagoniste et la beauté des images, on oublie vite l’incontournable couplet tire-larme sur la fratrie, la famille, signature inévitable de la firme.

Petits et grands humains pourraient avoir envie de prendre leur billet pour l’Afrique après avoir vu ce documentaire aux images féeriques.

Il y a visiblement derrière Chimpanzés un savoir-faire considérable (Alastair Fothergill, qui co-réalise, a travaillé sur de grandes séries documentaires comme The Blue Planet avant de réaliser pour Disney) et un budget imposant. Résultat : la distance physique entre les animaux et le spectateur est abolie. Par on ne sait quelles techniques et stratégies – le générique de fin et ses images de making-of ne nous en donnent qu’un maigre aperçu – Chimpanzés parvient à nous placer au cœur de la tribu, exactement comme le ferait une fiction aux sujets humains.

Les images de ces animaux attachants, au mimétisme troublant avec l'homme, et de cette végétation luxuriante, miraculeusement épargnée par la civilisation, sont somptueuses. On est saisi par le contraste des couleurs et par la proximité de la caméra avec les chimpanzés, très impressionnants.

[Un] documentaire passionnant et rythmé, superbement filmé. L'attendrissant Oscar va vous faire craquer !

Une histoire poignante dont la portée est amoindrie par un traitement trop enfantin.

Walt Disney en personne n’aurait pas mieux écrit le scénario de « Chimpanzés ».

Une merveille de la nature, un moyen de nous montrer à quel point l’humain est proche de certaines espèces, un voyage à travers leur vie si précieuse, spéciale et magique. Même si ce documentaire peut être un peu naïf à certains moments, il illuminera très certainement notre journée.

Comme on l’avait pressenti, l’exposition du comportement primate est fascinante. Filmé avec dextérité, on pourrait admirer ces chimpanzés fabriquer des outils et manger des noix pendant des heures.

Des images éblouissantes et pratiquement intransigeantes qui compensent une narration plutôt médiocre.

Des détails époustouflants, une narration séduisante, parfois un peu mièvre, un bijou de la franchise Disney.

Le réalisateur de « Chimpanzés » a capturé des images représentant la compassion entre animaux sauvages, tel un génie.

Le jeune public sera particulièrement charmé.

La réalisation de Fothergill et Linfield sur les chimpanzés dans leur milieu sauvage est grandiose. Qui aurait cru que les observer ouvrir des noix avec des pierres et utiliser un bâton pour manger des fourmis était si amusant ?

Des images à couper le souffle mises au service d’un documentaire animalier du 3ème type qui peut faire tiquer du fait d’une scénarisation à outrance à la limite de l’anthropomorphisme.

La meilleure stratégie pour apprécier le film est, premièrement, de laisser les âmes sensibles à la maison et deuxièmement, d’apporter son portable avec sa propre musique pour ne pas avoir à supporter la bande originale du film !

Une vie guère passionnante à en juger par les efforts que déploient les réalisateurs pour broder une histoire autour de leurs images, moins somptueuses que d’habitude. Le récit d’apprentissage et de deuil, calqué sur « Bambi », apparaît alors pour ce qu’il est : un simple prétexte à filmer les mimiques du mignonnet primate.

Techniquement parlant, le film est à couper le souffle : des plans d’ensemble craquants, des focus sur leur intimité, toute la richesse de la forêt tropicale est mise en avant par les images accélérées.

Les paysages sont superbes, la canopée nappée de brume au petit matin est une splendeur, bébé Oscar est mignon à croquer, mais force est de reconnaître que les rebondissements se limitent à des primates sautant dans les arbres. Le singe est monté sur ressort, ce qui n'est pas le cas du film. Une visite au zoo sera tout aussi palpitante...

De très belles images, mais un commentaire trop anthropomorphique, au cœur de la vie des chimpanzés d'une forêt africaine, et plus particulièrement du dernier-né d'entre eux, un bébé orphelin.

Certains moments vont vous faire sourire et d'autres pleurer, c'est ça la magie verte Disney ! L'histoire des chimpanzés et d'autant plus touchante qu'elle n'est pas sans nous rappeler la nôtre, la proximité entre nous et les chimpanzés est frappante et certains de leurs comportements s'apparentent aux nôtres. Certaines images sont magnifiques, on adore voir la pluie s'écraser sur les chapeau des champignons et s'étaler sur les feuilles vertes.

C'est mignon comme tout, gentiment édifiant, mais le commentaire en voix off, assez cucul, en fait un film qui s'adresse essentiellement aux petits.

Vous aurez envie de ramener un bébé chimpanzé chez vous après avoir vu le film.

Une histoire tendre sur la vie d’un petit chimpanzé orphelin nommé Oscar

Malheureusement, ce qui rend notre Oscar si émouvant, c’est le drame qui lui arrive, d’autant plus que le contexte est réel.

Les prises de vue incroyables de la forêt tropicale Africaine sont gâchées par une narration trop creuse.

Dommage que le réalisateur juxtapose des images somptueuses de vie quotidienne de chimpanzés avec une guerre effroyable qui mènera au drame.

Aux équipes de la Disney, les chimpanzés ont offert une histoire hors du commun : l'adoption d'un jeune par un vieux mâle. Mais le studio américain en a fait un mélodrame convenu.

"Chimpanzés", gâté par un commentaire agaçant, interroge le rapport de ses auteurs au documentaire animalier – ou quand la jungle ivoirienne semble une annexe de celles des productions Disney.

« Chimpanzés » est un revival des documentaires niais de Walt Disney des années 50, 60 et 70, des images sublimes agrémentées d’une narration mièvre.