Toutes les critiques de Ce sentiment de l'été

Les critiques de Première

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    C’est l’histoire d’une fille qui meurt beaucoup trop jeune, à 30 ans ; et du deuil de son petit copain et de sa sœur. Ça s’appelle Ce sentiment de l’été, mais on ne peut pas s’empêcher d’entendre "ce sentiment de l’était". Mikhaël Hers parle du poids toujours trop lourd des souvenirs, traque ce moment indéfinissable où le deuil s’arrête enfin et où la vie reprend son cours. Cela pourrait presque être un double inversé d’Oslo, 31 août (même acteur, même spleen chic et éthéré, mais trajet contraire des ténèbres à la lumière). Infusé de références anglo-saxonnes, d’envies d’ailleurs (de Berlin à New York), le film ressemble à une pop song fragile, pas taillée pour les charts : léger, gracieux, sacrément entêtant.

Les critiques de la Presse

  1. Culture box by france Tv
    par Pierre-Yves Grenu

    Ce sentiment de l'été est une réussite fragile et solaire.

  2. Les Inrocks
    par Jean-Baptiste Morain

    Oui, c’est un cinéma très doux, mais doux comme les vagues de l’été qui finissent pourtant par éroder le roc. Sans violence, Mikhaël Hers nous révèle cependant à nous-même notre infinie tristesse, un flot d’émotions venues on ne sait trop d’où, si ce n’est, peut-être, du passé. 

  3. Télérama
    par Jacques Morice

    Ce sentiment de l'été offre l'une des plus belles allégories de ce qu'on appelle communément le "travail de deuil".

  4. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Deuxième long-métrage du français Mikhaël Hers, Ce sentiment de l’étépeint, plus qu’il ne le raconte, les séquelles singulières de cette mort en pleine jeunesse et au cœur de l’été. 

  5. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    La réparation du chagrin, le réapprentissage du sourire et du désir, la nature complexe du trouble qui s'installe entre les personnages, tous ici d'une belle vérité, sont le sujet de ce film qui longe avec sensibilité et douceur les chemins de la résilience. 

  6. Nouvel Obs
    par La rédaction du Nouvel Obs

    C’est d’une délicatesse rare. Même la pellicule est impressionnée. 

  7. A voir à lire
    par Claudine Levanneur

    C’est simple, c’est beau, c’est pudique, un peu lent parfois mais laisser du temps au temps face au deuil, c’est bien là ce qui fait toute la beauté de ce morceau de vie. 

  8. Critikat.com
    par Raphaëlle Pireyre

    L’attachement aux accessoires peut parfois confiner à l’anecdotique, et c’est sans doute la limite du film, mais c’est par ce chemin tracé à travers l’insignifiante accumulation de petits détails que Hers parvient à filmer le regard final comme l’épiphanie d’une réincarnation.

  9. Gala
    par Camille Choteau

    Ce senti­ment de l’été manque parfois un peu de rythme, et nous plonge, comme les héros dans une certaine langueur. Mais il faut parfois savoir s’en­nuyer (un peu) pour appré­cier les belles choses.

  10. La Croix
    par Marie Soyeux

    Ce sentiment de l’été, de perte et de douceur mêlées, restera indéfinissable. Mais il inspire un grand film.

  11. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    C'est beau, simple. Pourquoi alors ce goût d'inachevé . Peut-être parce que la grâce tant louée se transforme peu à peu en préciosité.

  12. Clapmag.com
    par Laïss Barkouk

    Si certains y verront l’objet d’un ennui profond, d’autres prendront ce film pour ce qu’il est : une invitation à la contemplation de la vie qui renaît quoi qu’il arrive, comme revient l’été.

  13. Libération
    par Didier Péron

    Ici, la liberté de mouvement qui conduit Lawrence, polyglotte et sans trop de soucis économiques, dans trois centres urbains ultra repérés, photographiés et visités, banalise le film en travelogue attendu portant avec la même élégance le tee-shirt normcore et la saudade internationale

  14. Le JDD
    par Baptiste Thion

    Ce film introspectif à la photographie soignée est interprété par d’excellents comédiens. Dommage qu’il souffre de quelques passages à vide.