Arcadia

Greta, 12 ans, sa grande soeur et son petit frère partent en voiture avec leur père. L’objectif est de traverser les États-Unis pour rejoindre la Californie, où papa a déniché un nouveau job. Mais au fil du voyage, Greta sent que ce déménagement cache quelque chose d’autre. Plus qu’un road-movie, Arcadia est un récit d’initiation. Le script est loin d’être original mais, forte d’un casting d’acteurs extra (John Hawkes en tête), la réalisatrice capte de beaux moments de trouble, ces instants fragiles où Greta bascule dans le monde des adultes tout en s’accrochant à sa peluche.

(...) ce premier film d'Olivia Silver, primé à Berlin, ne manque pas de charme ni de pertinence sur les lourds secrets des adultes.

Le talent de la réalisatrice, et la réussite de son film, vient de sa capacité manifeste à diriger ses acteurs.

Les personnages ne sont pas bien définis, l’histoire n’est pas assez imprégnée.

Silver a le talent de donner à la vie une dimension cinématographique, il capture ces moments d’innocence sur l’enfance, de dureté des adultes, de l’indulgence à l’impardonnable, ce mélange est passionnant à observer.

C'est simple et beau à la fois !

Quand le monde des adultes s’oppose à celui d’enfants en quête de vérité, cela donne un premier film sensible et attachant d’où émane un charme impressionniste. Une jeune cinéaste à suivre.

Hawkes essaie de donner le maximum avec ce qu’il possède mais son rôle n’est pas assez bien écrit pour convaincre

Le premier film d'Olivia Silver, sympathique et un peu convenu, hésite entre la comédie intimiste et l'analyse d'une famille au bord de la désintégration.

Film tout petit donc, assez touchant.