Toutes les critiques de American Vertigo

Les critiques de Première

  1. Première
    par Sophie Grassin

    Certaines séquences marquent: les quartiers brisés de Detroit ou de Buffalo. D'autres amusent: Ronald Reagan imitant George Bush à l'enterrement de son père. American Vertigo pose de vraies questions mais, à vouloir les traiter sous forme d'instantanés lyriques ou à omettre certains points, laisse souvent les spectateurs sur leur faim.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Blottière Mathilde

    Animé par un bizarre ressentiment, BHL énumère les mérites des Etats-Unis, terre d’accueil où toutes les communautés sont si bien intégrées, pour mieux fustiger cette France « qui ne parvient même pas à tenir ses banlieues ».Dans cette première partie, le flot des images, le texte fleuve et la variété des thèmes évoqués virent au salmigondis indigeste. Mais alors que BHL atteint la côte Ouest et que le spectateur désespère d’arriver jamais au bout du film, une embellie survient. Le philosophe ralentit la cadence, laissant affleurer ses doutes et commence enfin à regarder autour de lui. (...) Sans rien perdre de son ambition panoramique – on passe d’un couloir de la mort à une interview de James Ellroy –, la vision de BHL s’offre enfin en partage.

  2. Le JDD
    par Jean-Luc Bertet

    BHL, à son habitude, bavarde et s'écoute. Ca tombe bien, les gens à qui il tend son micro sont plutôt célèbres, le fils Reagan, le dernier du clan Kennedy ou l'indien Russell Means, mais ils n'ont pas grand-chose à dire. On peut trouver un aspect reposant à ce doc qui vaut surtout par la succession attendue des images.

  3. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Le metteur en scène donne l'impression de vouloir masquer la brièveté des segments en multipliant le nombre des plans - rares sont ceux qui dépassent dix secondes. Une situation, un paysage sont exposés, leur signification dévoilée par la grâce d'un commentaire dit d'une voix lasse et majestueuse par Jean-Pierre Kalfon. Certains interlocuteurs sont identifiés, d'autres n'ont pas cette chance. (...) La combinaison d'images rapides de sites et de personnes souvent vues et d'un commentaire péremptoire finit par évoquer un genre éloigné de l'essai de philosophie politique : la soirée diapos.