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Au Liban, le camp de réfugiés d’Ein el-Helweh abrite plusieurs générations de Palestiniens déracinés. Ayant grandi sur place mais vivant désormais en Europe, Mahdi Fleifel a rassemblé des vidéos familiales et des images plus récentes pour raconter avec empathie l’histoire de ce lieu qui renferme tant d’espoirs déçus. Face au temps qui passe, le grand-père, l’oncle et l’ami d’enfance du cinéaste deviennent alors de bouleversants héros de cinéma, habités par un humour, une mélancolie et une gravité qui valent tous les discours politiques.
Toutes les critiques de A World Not Ours (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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A World Not Ours fait droit aux singularités à un degré rare pour ce qui concerne les films servant, de près ou de loin, la « cause palestinienne ». C’est vraisemblablement une volonté de renouveler le discours, en prenant une distance qui est en même temps une plongée au plus intime.
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La beauté et la force de ce film tiennent à la manière qu'il a d'enregistrer le passage du temps, de donner chair à l'histoire, tout en s'inscrivant dans une forme ludique et personnelle qui flirte parfois avec le cartoon.
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Nourri d’archives de famille, ce documentaire rend compte avec sensibilité du désespoir de réfugiés palestiniens d’un camp du sud-Liban.
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Le réalisateur ne voile rien, ni les haines fratricides ni la circulation des armes. Captivant.
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Mahdi Fleifel a grandi dans le camp de réfugiés palestiniens d'Ain el-Helweh, au Liban. Il en a rapporté des images rares, montrant la joie de vivre malgré l'enfermement et la misère, mais aussi l'ennui de milliers d'habitants en attente d'un hypothétique droit au retour. Poignant.
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À partir de ses archives personnelles, Mahdi Fleifel livre son journal documentaire au cœur d'un camp de réfugiés du Sud Liban. Son film n'innove guère, tant sur la forme que sur le fond.
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un documentaire poignant mais plein d'humour