Toutes les critiques de 38°5 quai des Orfèvres

Les critiques de Première

  1. Première
    par François Léger

    Enfant incestueux de Julie Lescaut et Y a-t-il un pilote dans l’avion ?, 38°5 Quai des Orfèvres tente vainement de transposer l’humour ZAZ de ce côté de l’Atlantique. Quête évidemment quasi impossible (seuls Les Nuls l’ont vraiment fait avec La Cité de la peur). Sur la piste d’un tueur en série surnommé le Ver(s) Solitaire (parce qu’il sème des alexandrins sur des scènes de crime), l’enquêtrice Clarisse Sterling (vous l’avez ?) doit faire équipe avec des flics complètement à la masse, menés par le commissaire Keller (Didier Bourdon, seul acteur à savoir à peu près ce qu’il fait). Rien de cohérent dans cette comédie infernale aux dialogues et gags affligeants, qui ne fait même pas l’effort d’essayer de copier la photo des films qu’elle parodie. Un monument de malaise sous couvert de cinquième degré.