D’après le Parisien, la Préfecture de Police de Paris aurait décidé de lancer une enquête disciplinaire après des propos tenus par des CRS filmés en caméra caché dans un reportage diffusé en novembre 2012 dans Sept à Huit.
Le 25 novembre dernier, Sept à Huit présenté par Harry Roselmack s’intéressait dans un reportage au trafic de drogue gangrenant la ville de Saint-Ouen située juste à côté de Paris. Mais une séquence du reportage a marqué les esprits. Accompagnant les journalistes filmant en caméra caché, un riverain est pris à partie par des dealers. Les journalistes se seraient alors tournés vers des CRS postés à l’entrée de la cité pour demander de l’aide. Mais ces derniers auraient refusé d’intervenir affirmant avoir eu des consignes pour ne pas entrer dans la cité.Loin de passer inaperçus, les propos tenus par ces agents des forces de l’ordre serait remontés jusqu’à la police des polices. D’après Le Parisien / Aujourd’hui en France, l’inspection générale des services aurait en effet décidé d’ouvrir une enquête disciplinaire. La police des polices tenterait de découvrir l’identité des CRS interrogés en caméra cachée afin qu’ils s’expliquent sur les consignes qu’ils affirment avoir reçues.Citée par le quotidien français, une source proche du dossier aurait affirmé : "Il est inacceptable d’entendre des policiers dire qu’ils ont pour ordre de ne pas bouger. Soit cette histoire de consignes est fausse, et ils risquent des sanctions; soit de telles instructions existent bel et bien, et il faut savoir qui les leur a données."
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