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Sébastien Patoche, personnage créé par Cartman dans Touche pas à mon poste s’amuse des « bobos parisiens », dont le chanteur Bénabar ferait partie. Loin de se vexer, l’interprète de L’effet papillon, a choisi de répondre avec humour.

Dans son album J’emmerde les bobos, Sébastien Patoche, alias Cartman (à la rentrée aux commandes de la matinale sur D17) vise des chanteurs "snobs" dont Bénabar. Le chanteur a choisi de passer par l’humour pour répondre. Sur sa page Facebook, Bénabar publie sa "Lettre à Sébastien Patoche" pleine d’humour."J’admets (honteusement) apprécier Woody Allen et les brocantes. Je confesse m’être rendu à plusieurs reprises au théâtre parfois même en vélib’... et jamais en quad. C’est vrai, je ne suis pas adepte du tuning. J’avoue, je suis déjà allé à l’île de Ré où j’ai porté des chemises en lin couleur crème. Et oui, il m’est arrivé (je vide mon sac) d’apprécier des films en noir et blanc même pas comiques !" écrit-il."Mais, pour ma défense, je t’informe que j’apprécie De Funes et Joe Dassin, que Bigard me fait souvent rire, que j’ai vu Sardou en concert, que j’ai souvent regardé "Le plus grand cabaret du monde" et que je ne fréquente ni les salons, ni les ministères" poursuit le chanteur avant d’en profiter pour régler quelques comptes : "Enfin, comme toi peut-être, je suis insulté par les Inrocks (que j’emmerde), méprisé par Télérama (dont je me fous) et dénigré par Biolay (qui prétendra le contraire n’étant plus à un mensonge près). Ces authentiques (pour le coup) « bobos – rive gauche – donneurs de leçons » me reprochent, à raison, de faire des chansons sur les pizzas, le quotidien, de participer (quelle horreur !) aux Restos du cœur et de citer comme référence Delpech, Goldman ou Renaud, bref de chercher à devenir un « chanteur populaire » (chose dégradante à leurs yeux) ! Pour t’attendrir, je terminerai cette fraternelle missive en mentionnant notre modèle commun : Chuck Norris. Un être hors norme, la preuve : il a déjà compté jusqu’à l’infini. 2 fois."Une missive qui n’a pas fait rire tout le monde. A commencer par Benjamin Biolay, qui a à son tour répondu à Bénabar, mais sur Twitter cette fois.