Il joue d'abord au Windmill Theatre devant un public populaire enthousiaste. Son humour et son dynamisme dans les rôles les plus variés lui valent d'être engagé dans une série de films commerciaux comme Windmill Revels (R. A. Hopwood, 1938), Carry on London (id., id.), l'Aventure sans retour (Ch. Frend, 1948), la Fille aux papillons (The Clouded Yellow, R. Thomas, 1950), Geneviève (H. Cornelius, 1953), Vainqueur du ciel (L. Gilbert, 1956), l'Admirable Crichton (id., 1957), Atlantique, latitude 41 (R. Baker, 1958).Raoul Walsh lui demande d'incarner Jonathan Tibbs, flegmatique ressortissant britannique devenu shérif malgré lui dans la Blonde et le Shérif (1958), savoureuse parodie de western. Cette éblouissante performance est à l'origine d'une carrière internationale plus remarquée, avec le remake des Trente-Neuf Marches (The Thirty Nine Steps, R. Thomas, 1958), le Jour le plus long (collectif, 1962), le Dernier Train du Katanga (The Mercenaries, J. Cardiff, 1967), Fraülein Doktor (A. Lattuada, 1969), Ah ! Dieu, que la guerre est jolie (R. Attenborough, id.), la Bataille d'Angleterre (G. Hamilton, id.), Scrooge (R. Neame, 1970), Un cosmonaute chez le roi Arthur (The Spaceman and King Arthur, Russ Mayberry, 1979, dans le rôle d'Arthur), A Tale of Two Cities (Jim Goddard, 1980, son dernier rôle).