Jean-Luc Romero est un homme politique français, par ailleurs écrivain et responsable d'ONG.Né à Béthune d'un père espagnol et d'une mère franco-espagnole, Jean-Luc Romero s'oriente vers le droit pour ses études supérieures. Il fait ses armes en politique à droite de l'échiquier, en devenant assistant parlementaire pour les députés RPR Pierre-Rémy Houssin, Jean-Marie Demange et Guy Drut. Il commence son activité militante pour la lutte contre le sida en novembre 1995 en fondant Elus Locaux Contre le SIDA (ELCS), structure dont il est toujours président à ce jour. Il montrera un soutien sans faille à la mise en place du PACS, une idée venant à l'époque d'un parti opposé idéologiquement au sien. En outre, Jean-Luc Romero est connu pour sa position clairement en faveur de l'euthanasie, encore une fois en rupture avec son parti.Politiquement, il assure le mandat de conseiller municipal de Bobigny, de 1989 à 2001. Au niveau régional, il est présent au conseil régional d'Ile-de-France depuis 1998. Il obtient même pendant un temps le poste de secrétaire national de l'UMP, de février 2003 à juillet 2004. C'est la même année qu'il fonde le parti Aujourd'hui, Autrement, formation progressiste et écologiste, se situant plutôt au centre. Il en sera le président jusqu'à sa démission en avril 2008, date à laquelle il devient président d'honneur.Il est le premier homme politique en France à avoir révélé sa séropositivité au SIDA, en mai 2002. Cette annonce, qui fait suite à son "outing" par le magazine E.Male en 2000, fait corps avec son engagement militant pour la lutte contre le VIH. A partir de cette date, il redouble d'effort dans cette direction. Il devient d'ailleurs membre du Conseil national du sida, nommé par le Premier ministre depuis le 28 décembre 2005. Il fréquente régulièrement des manifestations et des évènements prônant la lutte contre le SIDA, dans lesquels il est amené à croiser des personnalités politiques de gauche, notamment Bertrand Delanoë.En 2007, pendant le tumulte de la présidentielle, Jean-Luc Romero quitte l'UMP, se rendant compte que les combats qu'il mène contre la maladie ne sont jamais suivis par ce parti. Il soutient ensuite la majorité de Jean-Paul Huchon (PS) au conseil régional d'Ile-de-France.Fin 2009, en plein début de campagne pour les régionales 2010, l'annonce tombe : Jean-Luc Romero est présent en 4ème position sur la liste PS. Il explique : "Depuis le combat pour le PACS, je m'aperçois que je suis plus en phase avec la gauche. A droite, j'étais un alibi". Cette présence sur des listes de gauche se justifie également, selon lui, par l'aspect "réactionnaire" la position de son ancien parti sur les questions qui lui tiennent à coeur.
Genre | Homme |
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