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Biographie

Diaporama foot : visionner les photos de la Finale France Italie 2006  Le talent de Fabio Grosso a éclaté à la face de la planète lors de la Coupe du Monde 2006 en Allemagne. Titulaire sur le flanc gauche de l'indestructible arrière-garde italienne, Grosso émerveilla les observateurs par ses rushs offensifs autant que par son intransigeance défensive.  Que de chemin parcouru par le natif de Rome. Sa carrière paraissait pourtant mal embarquée lorsqu'elle débuta en 1998 dans l'anonymat de la troisième division transalpine avec le club de Chieti.  Trois saisons sans relief lui valurent quand même de rejoindre Pérouse et d'effectuer ses grands débuts en Série A en 2001, à 23 ans. Repositionné arrière gauche après avoir évolué jusqu'alors en milieu offensif, il s'y impose comme titulaire mais redescend d'un étage en janvier 2004 pour signer chez les siciliens de Palerme.  Seulement voilà. Palerme monte en première division la saison suivante et, sous la houlette du futur coach monégasque Francesco Guidolin, termine l'exercice à une surprenante sixième place.  A cette époque, et ayant profité du grand coup de balai ayant suivi la Coupe du Monde 2002, Grosso est déjà international depuis plusieurs mois. Depuis un match amical face à la Suisse le 30 avril 2003, pour être plus précis.  Non content d'avoir bousculé les ténors du Calcio, les Palermitains découvrent même la Coupe de l'UEFA en 2005/2006, et Grosso est indiscutable chez les Roseneri. 33 matchs de championnat et 8 de Coupe d'Europe plus tard, Grosso s'envole pour l'Allemagne.  Devant le gotha du football mondial, il explose. Face à l'Australie en huitièmes, il provoque le penalty décisif à la dernière seconde (1-0). En demies, il terrasse l'équipe hôte d'une frappe enroulée magistrale à la toute fin des prolongations (3-1). Sa course effrénée à la Giresse après ce moment magique restera un moment fort du Mondial. Et en finale, non content de neutraliser le remuant Franck Ribéry dans son couloir, il offre le titre à son pays en marquant le tir au but décisif.  Intraitable défensivement et mortel par ses montées dans son couloir, son excellent mondial lui offre de rejoindre l'Inter Milan dans la foulée. Sa mission est claire : Contribuer à offrir, sur le terrain, le Scudetto qui fuit les Nerazzurri depuis plus de 15 ans. Mais bien que le titre soit acquis très rapidement, Grosso est en froid avec ses dirigeants pour une histoire de prime après la coupe du monde. Cette agitation dans le club milanais fera le bonheur des Français puisque Fabio Grosso est transféré à l'OL pour cette saison 2007-08 en remplacement d'Eric Abidal, parti pour le Barça. Jean-Michel Aulas s'en réjouit d'ailleurs, clamant dans L'Equipe qu'il remplace un vice-champion du monde par un champion du monde. Quoi de mieux ? Son palmarès fait de lui le titulaire indiscutable du couloir gauche lyonnais. Sauf que ses prestations prêtent à discussion. Très offensif, le latéral en oublie parfois de défendre, ce qui coûte quelques défaites à l'OL. Pas du goût d'Alain Perrin qui n'hésite pas à le mettre sur le banc lors du déplacement en Ligue des Champions face à Barcelone.  Jean-Michel Aulas, en artiste du marketing, impose Grosso à son entraîneur en vendant son remplaçant Nadir Belhadj. Grosso est à Lyon et pour longtemps.