Reine du costume hollywoodien, Edith Head est entrée à la Paramount, qui restera sa maison mère pendant longtemps, en 1932, avec Aimez-moi ce soir (R. Mamoulian). Son dernier travail, posthume, sera Les cadavres ne portent pas de costard (C. Reiner, 1982). Entre-temps, elle sera devenue le symbole même du costume hollywoodien. La taille de guêpe et les hanches d'amphore romaine de Mae West (Lady Lou, L. Sherman, 1933), l'élégance impeccable de Barbara Stanwyck dans Un cur pris au piège (P. Sturges, 1941), ou encore des suggestifs déshabillés dans Lady of Burlesque (W. Wellman, 1943), le fourreau pailleté de Marlene Dietrich dans la Scandaleuse de Berlin (B. Wilder, 1948), les corsages boutonnés jusqu'au menton d'Olivia de Havilland dans l'Héritière (W. Wyler, 1949), les gants de fauve de Gloria Swanson dans Sunset Boulevard (B. Wilder, 1950), la robe de cocktail aux bretelles rebelles de Bette Davis dans Ève (Joseph L. Mankiewicz, id.), la robe de dentelle d'Elizabeth Taylor dans Une place au soleil (G. Stevens, 1951), les pantalons cigarette et les ballerines d'Audrey Hepburn dans Sabrina (B. Wilder, 1954), c'est elle. Puis vient la collaboration avec Hitchcock, et son déferlement de tailleurs faussement stricts, de chapeaux tambourin et de talons aiguilles (une dizaine de films, dont on retient sans peine la virevoltante robe de cocktail de Grace Kelly dans Fenêtre sur cour, 1954, et la garde-robe exclusivement blanche, noire et grise de Kim Novak dans Vertigo, 1958). Paradoxalement, Head est aussi à l'aise dans l'univers masculin, tel son apport remarquable à l'Homme qui tua Liberty Valance (J. Ford, 1962), El Dorado (H. Hawks, 1967), l'Arnaque (G. R. Hill, 1973), ou l'Homme qui voulut être roi (J. Huston, 1975).
Nom de naissance | Edith Head |
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Naissance |
San Bernardino, California, USA |
Décès | |
Profession(s) | Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2016 | Et la femme créa Hollywood | Acteur | Self |