Mais son engagement le fait connaître plus encore. Il participe aux événements de mai 68 et devient militant maoïste. Mais tout en adhérant au communisme, André Glucksmann soutient les résistants à l'oppression soviétique. Parce qu'il défend la liberté avant tout, au point de qualifier la France de « dictature fasciste » dans la revue Les temps modernes. En 1975, déjà, Glucksmann revient de ses illusions. Dans La Cuisinière et les mangeurs d'hommes, l'intellectuel s'ingénue à comparer nazisme et communisme. Le succès de librairie est suivi d'un autre best-seller, Les maîtres penseurs, qui suscite de nombreuses critiques en Europe. Son combat pour la liberté, il le poursuit en soutenant systématiquement les positions américaines et israéliennes. Notamment lors des guerres en Irak, allant jusqu'à affirmer que Saddam Hussein cache des armes de destruction massive. Glucksmann se fait également le défenseur de la cause tchétchéne et de l'intervention de l'OTAN au Kosovo, en 1999. L'homme de gauche a viré de bord. Dans une tribune du journal Le Monde, Glucksmann avoue son soutien à Nicolas Sarkozy et pense qu'il est le « seul candidat aujourd'hui à s'être engagé dans le sillage de la France du coeur ». La gauche a, selon lui, perdu depuis longtemps le combat des idées.
Nom de naissance | Glucksman |
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