Athlète complet, promis à une carrière de footballeur, le hasard l'oriente vers le métier de comédien. Sa carrure massive, sa voix rauque le vouent aux emplois de baroudeur, dont il fait sa spécialité. Après une brève incursion dans la comédie : Je retourne chez maman (G. Cukor, 1952), Mademoiselle Gagne-Tout (id., id.), il tourne dans trois films de guerre marquants : le Cri de la victoire (R. Walsh, 1955), Cote 465 (A. Mann, 1957) et les Nus et les Morts (Walsh, 1958). Il entreprend ensuite une modeste carrière de « vedette internationale » en Angleterre et en Italie, puis revient aux rôles de composition, et tourne aux côtés de James Coburn (Qu'as-tu fait à la guerre, papa ?, B. Edwards, 1966), John Wayne (les Bérets verts, J. Wayne, 1968) et Jean-Louis Trintignant (la Course du lièvre à travers les champs, R. Clément, 1973), avant de sombrer dans la série B et, accessoirement, le porno (Sweet Savage, Ann Perry, 1980).