Andor scene post-credits
Lucasfilm

"Il construit la chose qui finira par le tuer..."

Il fallait rester tout au bout du dernier épisode d'Andor, mis en ligne hier sur Disney +. Comme on pouvait l'imaginer, ce final s'est conclu par une petite scène post-générique, en forme d'énorme clin d'oeil à Star Wars. Attention spoilers !

On y découvre en effet la fameuse Etoile de la mort en pleine construction. Et on comprend que les éléments assemblés par Cassian avec autant de méthodologie dans sa prison sont de petites pièces de l'énorme puzzle mortel imaginé par l'Empereur.


Le créateur Tony Gilroy confirme dans The Wrap : "Je n'avais pas d'idée pour la scène post-crédits. Et mon collaborateur, Luke Hall, qui est aussi le production designer, m'a suggéré quand nous écrivions les épisodes dans la prison de faire quelque chose qui n'avait jamais été fait. On a ainsi décidé d'y mettre ces "sols électrifiés". Et puis après on s'est demandé : mais qu'est-ce qu'ils construisent dans cette prison ? Evidemment, nous avons eu cette idée : ils assemblent des pièces pour l'Étoile de la Mort !"

Andor
Lucasfilm

Il explique ensute que l'équipe créative a transmis son idée au département des effets visuels. "C'est un peu comme le Père Noël pour nous ! Vous leur donnez vos idées et ils reviennent avec quelque chose de concret ! Ils construit tout cela numériquement et nous l'ont donné. On a fait quelques modifications, mais cette scène, c'est leur bébé vraiment."

Au-delà du clin d'oeil à Star Wars, cette scène post-credits d'Andor est à comprendre de manière plus globale, autour du personnage de Cassian : "Plus largement, je pense qu'il faut comprendre que Cassian est un peu comme Zelig (l'homme-caméléon joué par Woody Allen). Pas dans le métamorphe, mais dans le fait qu'il participe à tous ces événements qui comptent dans la saga. Nous ne voulons pas que ça devienne artificiel ou faire quelque chose d'une manière maladroite et manipulatrice. Mais c'est la pièce maîtresse d'Andor. Ce type est en prison, se radicalise et devient un leader pour la première fois. Il y a tous ces éléments qui infusent en lui au moment où, symboliquement, il construit ce truc. Il n'a aucune idée de ce que c'est, il ne saura jamais ce que c'est. Il construit la chose qui finira par le tuer..."