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Samedi, 21h, assis dans le siège 25D d'un Nice-Paris. Hésitant, j'ouvre mon laptop, tapote quelques mots sur Word, puis le referme. J'ai le choix entre une sieste, lire Paris Match ou écrire ce texte. C'est vous dire si le dilemme est immense. 1 minute s'écoule, et je décide finalement de me lancer…J'étais à Fréjus, pour un "deux jours" avec des gens sympa. Oui, un "deux jours". C'est l'appellation la plus logique que j'ai trouvé pour nommer un week-end ayant lieu le vendredi / samedi. (Si vous avez mieux je prends vos suggestions). Sur le papier, le programme était assez tentant. 2 jours dans le sud avec des gens sympas à boire des coups et profiter du soleil, avec, au milieu de tout ça, une course de vélo. Et pas n'importe laquelle. Le Roc' d'Azur. Le genre de course que les passionnés ne manqueraient pour rien au monde. Des milliers de coureurs français et étrangers s'y donnent rendez vous chaque année.Sponsorisé par une boisson pour le sport, Powerade, pour ne pas la citer, j'ai eu la chance de participer à cette course. Une vingtaine de kilomètres, 4000 participants au départ, des plateaux, des descentes, les pieds dans l'eau, puis dans les hautes herbes ou encore dans le sable chaud. Pour un Parisien comme moi, un vrai bonheur. 1h15 après le départ, j'ai franchi la ligne d'arrivée. A bout de souffle, la tête pleine des sublimes paysages que je venais de contempler, donc heureux.Ajoutez à cette superbe course le passage au Spa et les discussions passionnantes avec Eric, Sarah, William et Quentin, le week-end ne pouvait qu'être au top. Pour finir l'histoire, j'ai été dans les 1700 premiers à franchir la ligne. Apparemment pas si mal. Hâte d'être l'an prochain pour cette fois, tenter de passer sous la barre des 1500. Au moins... 40 minutes sont passées, nous sommes sur le point d'atterrir, je boucle ce récit en louchant sur le Paris Match de ma voisine de gauche. J'aperçois Lorie nue. Damned. Incompréhensible. Un peu comme ce texte sans queue ni tête.