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Ce matin, nous apprenions que Jean-Luc Miesch, connu pour avoir fait tourner Michel Serrault dans la peau du détective privé (et décalé) Nestor Burma, allait sortir un film mêlant satire et politique : Streamfield, les carnets noirs. Ce dernier est en fait clairement inspiré de l’affaire Clearstream, et souvenez-vous, son pitch est plutôt incisif : « C’est le récit d’une manipulation pour discréditer un homme politique de premier plan et l’empêcher d’accéder à la fonction suprême. Laquelle ? Mais à celle qui règle nos vies. La place de Président de la République… Cette manipulation est un vrai piège à Cons qui se retournera contre ses instigateurs…Une manipulation organisée au nom de qui ? ». Parmi les personnages on retrouvera d’ailleurs un mystérieux Corbeau ainsi qu’un «inoxydable patron des services de renseignement ». L’Express.fr révèle aujourd’hui plus d’informations concernant ce projet. Il a découvert que le film avait coûté à peine 500 000 euros, mais qu’il se voit doté d’un casting pourtant assez prestigieux : outre Pierre Arditi dans la peau d’un personnage inspiré de Dominique de Villepin, Jean-Pierre Castaldi incarnera un être proche de l’ex-dirigeant d’Airbus Philippe Delmas. Autour d’eux, on pourra deviner (puisque les noms des véritables personnalités seront tout de même changés) l'ancien commissaire des Renseignements généraux Patrick Rougelet sous l’apparence de Bernard Le Coq, Jean-Louis Gergorin derrière Jean-Claude Dauphin (surnommé dans le film non pas Le Corbeau, mais Corbin), Imad Lahoud derrière Pierre Malet et enfin la n° 2 des RG Brigitte Henri derrière Marie-Sophie L. Un certain Nikozy est également cité au générique mais il ne devrait pas apparaître à l’écran… Le réalisateur estime que les distributeurs français se sont montrés plutôt frileux à l’idée de sortir son film sur les écrans, et il réfléchit à le distribuer lui-même, à partir du 25 novembre prochain.