Meryl Streep propulse Le Diable s'habille en Prada dans une autre dimension [critique]

TF1 mise sur une valeur sûre ce soir. Une comédie culte qu'on ne se lasse pas de voir et de revoir.

Son diplôme en poche, Andy (Anne Hathaway), une jeune femme au look pas franchement glamour, débarque à New York, bien décidée à devenir journaliste. Elle décroche un vrai job de rêve en devenant, malgré ses lacunes vestimentaires, assistante de la rédactrice en chef d'un grand magazine de mode. Une personnalité haute en couleur qui tyrannise ses employés. Si les débuts sont difficiles, ce travail va permettre à Andy de se métamorphoser...

En 2007 sortait une comédie américaine qui allait rapidement devenir culte : Le Diable s'habille en Prada. Meryl Streep, Emily Blunt et Anne Hathaway, tiennent toutes les trois des rôles mémorables devant la caméra de David Frankel (qui a depuis connu de nouveau le succès grâce à Marley et moi). Elles auraient d'ailleurs aimé se retrouver pour un deuxième opus, mais pour l'instant, le projet, régulièrement évoqué, ne s'est pas concrétisé.

Le Diable s'habille en Prada est un film qui brille, selon Mathieu Carratier, auteur de la critique de Première, par "un rythme endiablé, des dialogues qui ricochent" et une prestation de qualité de Meryl Streep qui "propulse le matériau dans une toute autre dimension." La critique dans son intégralité est à lire ci-dessous.

Rythme endiablé (forcément), dialogues qui ricochent, bande-son dont aucun titre (Madonna, Alanis Morissette) n’est laissé au hasard : Le diable s’habille en Prada ne serait qu’une de ces comédies américaines parfaitement calibrées si un bug aux cheveux argent et à la voix doucement menaçante n’avait infiltré cette machine trop huilée. En deux regards, trois mouvements, Meryl Streep propulse le matériau dans une tout autre dimension. Comme ses employés, on l’observe, pétrifié, en buvant chacun de ses mots. Avec elle, le papier est soudainement moins glacé.

Bande-annonce :