Chicken Run 2 : Les animateurs dansent comme des poulets dans le making-of

Faire un film en stop-motion requiert de la minutie, de la précision et une bonne dose d’autodérision !

Chicken Run : La Menace nuggets, actuellement disponible sur Netflix, est la suite directe de Chicken Run créé par Nick Park et Peter Lord en 2000. Le studio Aardman, devenu célèbre pour ses productions en stop-motion (Wallace et Gromit, Shaun le mouton) a ouvert ses portes à l’équipe de Netflix pour proposer un making-of en complément du film.

Comme on peut se l’imaginer, la technique de l’image par image requiert énormément de patience et de précision. Construites, peintes et animées à la main, les quelques 150 figurines en pâte à modeler présentes sur le plateau ont chacune représenté un défi pour les animateurs. Par exemple, la scène d’apparition de Madame Tweedy fut “incroyablement compliquée” selon John Biggins, superviseur des effets spéciaux. Elle a nécessité plusieurs angles de caméras et une étude minutieuse de sa démarche tandis qu’elle descend les escaliers.

On apprend également dans ce making-of qu’au départ, Molly, la fille de Ginger et Rocky, devait être un garçon. Celui-ci s’appelait Noby et était un peu “geek” comme nous l’explique Kate Anderson, responsable des production de marionnettes. Elle ajoute que le travail des échelles est capital, afin de garder une cohérence tout au long du film entre les plans du point de vue des poulets et ceux du point de vue des humains. 

Nous apprenons également une technique plutôt cocasse, qui permet aux animateurs d’avoir un modèle de référence pour les mouvements et les poses de leurs personnages. L’animatrice des personnages en chef, Claire Rolls explique que les membres de l’équipe se filment en train d’effectuer les mouvements que devront effectuer les marionnettes. Cela qui donne lieu à de drôles de vidéos d’essais dans lesquelles le réalisateur Sam Fell imite les mouvements cartoonesques des rats Ric et Rac, ou encore Will Becher, animateur en chef, recréer la “daddy dance” de Rocky, nous offrant un moment délicieusement “embarrassant”.

Que vous le voyez avant ou après le film, ce making-of vous donnera envie de voir ou revoir les productions Aardman en nous souvenant que nous sommes tous de grands enfants qui aimons jouer aux marionnettes.