Invitée tôt ce matin chez Thomas Sotto sur Europe 1, Emmanuelle Bercot est revenue avec joie sur sa récompense reçue hier soir à Cannes. "J'avais même pas rêvé du 10e de ce qui m'arrive aujourd'hui, avoue l'actrice de Mon Roi. Peut-être que je vais avoir de plus grands rêves à présent ? On est le lendemain et je n'ai toujours pas réalisé." Elle remercie évidemment Maïwenn : "Il n'est jamais trop tard pour croire aux contes de fées. Il n'est jamais trop tard pour rien. Maïwenn a choisi une actrice inconnue de 46 ans pour être l'interprète principale de son film. Ça aussi, ça doit donner de l'espoir à tout le monde. Je suis quelqu'un de plutôt discret, qui a fait un parcours... pas marginal, mais discret. Y a que Maïwenn pour se dire 'Tiens, cette fille-là, je vais la mettre dans la lumière' (...) Je ne dis pas que ça avait échappé à tous les autres, mais y a plein de gens dans la vie qui m'ont dit 'Toi, on va faire ci, on va faire ça, je vois ça chez toi', mais il ne s'est jamais rien passé. Maïwenn, c'est la seule à avoir été au bout de sa conviction".>>> Mon roi : faut-il être une femme pour aimer le film de Maïwenn ?Emmanuelle Bercot revient aussi sur le succès du cinéma français cette année à Cannes. "Ça me fait plaisir que trois films français remportent trois des plus gros prix. Il est de bon ton en ce moment de taper sur le cinéma français, de dire qu'il ne va pas bien etc. Ca prouve que ce jury là -et ce n'est pas n'importe qui- a eu envie de récompenser ces films là. Ca veut dire que le cinéma français se porte bien et que des gens aussi talentueux que les frères Coen et leur jury peuvent avoir envie de les reconnaître et de les primer".>>> Maïwenn : "Mon roi aurait dû être mon premier film"La comédienne était également à Cannes en tant que réalisatrice. Son film La Tête Haute a ouvert les festivités et il est actuellement au cinéma. Bande-annonce : >>> La Tête haute : un film qui se cogne contre les murs