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Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Le point de départ est plutôt malin : une femme d’affaire londonienne qui, pour sauver sa nouvelle relation de couple et partir au bout du monde avec son amoureux, veut guérir sa peur phobique de l’avion et effectue, pour sa thérapie, un vol avec d’autres angoissés du même genre (organisé par… « Les Voyageurs intrépides). Vol évidemment riche en émotions fortes mais à l’issue duquel ils vont surtout se retrouver coincés en Islande sans possibilité de rentrer aussi vite que prévu. Et après une entame réussie, cette comédie s’essouffle vite. La faute à des quiproquos et des imbroglios vite lassants entre son héroïne et son compagnon avec lequel, n’ayant jamais parlé de ce vol thérapeutique, elle doit enchaîner mensonge sur mensonge. Mais aussi à des personnages peinant à sortir des archétypes et se noyant dans des facilités : un nième personnage d’Instagrameuse, cible des nièmes mêmes moqueries. Et tout à son obsession de créer une collection de situations délirantes, Hafsteinn Gunnar Sigurdsson compile les sketchs très inégaux en oubliant de raconter une histoire.