We are the Best

Stockholm, 1982. À l’heure où le disco continue de régner sur les pistes du monde entier, Bobo et Klara, deux gamines de 13 ans, décident de monter un groupe pour prouver que le punk n’est pas mort. Difficile de déceler dans ce teen movie un minimum de la personnalité de Moodysson tant ses choix scénaristiques se révèlent attendus. Dommage que ce dernier –intronisé « meilleur réalisateur suédois » par le grand Bergman- se contente du capital sympathie de ses héroïnes en effleurant les thèmes chers à la culture punk : l’urgence de la création et la soif de liberté.

Dans la lignée de Together, la génération d’après, dont on retrouve l’humour et la dérision. We are the best ! est un splendide portrait d’ados décalés et électriques.

Ce qui fait surtout du bien dans ce joli long métrage est son parti pris féministe, puisque ses héroïnes sont particulièrement libres, jamais entravées par leur identité sexuelle, en pleine découverte enthousiaste de la vie. Pour tout dire, elles vont parfaitement dans la bonne direction et ne pourront pas mal tourner avec une telle attitude, car oui, elles sont «les best». Immensément sympathique.

Après avoir tourné en anglais, le réalisateur Lukas Moodysson revient à ses origines suédoises en filmant trois jeunes punk de Stockholm dans les années 80, alors que la mode est au disco. Avec We are the best, il livre un film pétillant porté par trois merveilleuses actrices complètement déjantées.

L’ensemble a beaucoup de charme, ne serait-ce que pour les bouilles d’anges androgynes du casting ou la délicatesse du regard sur cet élan dérisoire mais vital, avec ce qu’il faut de lumière naturelle et d’énergie pop.

"We Are the Best!" pourrait être un film anecdotique. Mais son réalisateur n'oublie jamais, tout au long de son récit, l'âge de ses héroïnes. Entre les contre-performances des gamines surviennent les problèmes familiaux, la fragilité de leur amitié, les amourettes, les petites jalousies et les moments de joie.

Bricolé sans réel scénario, ce film expérimental restitue, ce mélange d'indécision, d'insignifiance, de révolte et de sincérité propre aux débuts de l'adolescence.

Chronique d’une adolescence punk au féminin, par le réalisateur suédois de Fucking Åmål, Lilya 4 Ever et Together. Un retour moins pertinent que prévu, mais somme toute attachant.

Plongée dans la Suède du début des années 80. Trois jeunes adolescentes rebelles tentent de monter un groupe punk, un mouvement musical qui bat de l'aile. Un film un peu bancal mais plein de sève.

Une promesse punk non tenue.

Adapté du roman graphique de Coco Moodysson, «We AreThe Best !» raconte la formation d’un groupe de punk par trois adolescentes de 13 ans. (...) Lukas Moodysson filme avec beaucoup de tendresse la naissance de leur conscience politique et féministe.

Si les flottements de la caméra qui traduisent bien un joyeux chaos finissent par donner un peu le tournis, une belle énergie irrigue cette chronique du quotidien.

"We are the best!" est l'histoire d'un souvenir. Le souvenir d'un instant magique où l'on était les « meilleurs ». Moodyson savait bien qu'il ne retrouverait pas la force primitive de ses débuts. Il en fait un film. Pas le meilleur. Juste un bon film.

Un humour tendre, complice et un peu brouillon traverse cette évocation d'une révolte joyeusement enfantine.

Lukas Moodysson musarde avec ses héroïnes, des minipunks au début des années 1980, sur leurs chemins buissonniers qui ne mènent nulle part.