Toutes les critiques de Shirley : un voyage dans la peinture d'Edward Hopper

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Fasciné par l’œuvre du peintre américain, Gustav Deutsch a eu l’idée de raconter une histoire à partir d’une série de ses toiles. Son personnage principal est une femme dont chaque étape de la vie est évoquée sous la forme d’un tableau vivant, commenté par la voix de l’actrice. Hélas, en dehors du plaisir esthétique de la reconstitution, il se passe peu de choses entre le début et la fin de chaque séquence, ce qui exige de la part du spectateur une patiente remise en question de sa notion de la durée au cinéma.

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par la rédaction d'Avoir à lire

    Malgré une image pour le moins saisissante de ressemblance avec les tableaux de Hopper, le film pâtit de quelques longueurs - le réalisateur semblant nous inviter à prendre le temps de la contemplation - et le spectateur sera susceptible de se perdre dans les monologues parfois monotones de Shirley.

  2. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    Si la plastique est superbe, c'est une autre histoire au niveau dramatique. Quel ennui !

  3. Télérama
    par Frédéric Strauss

    L'univers du peintre Edward Hopper se prête bien à une transposition au cinéma : décors dépouillés, perspectives marquées, éclairages précis... Pour faire vivre ces tableaux, l'artiste autrichien Gustav Deutsch y pose sa griffe : une réflexion sur la lumière et le regard, livrée en voix off. Mais la cérébralité de cette approche assèche les visions de Hopper, qui semblent soudain de pures vues de l'esprit.