Toutes les critiques de Le Monde de Barney

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Adapté d’un roman de Mordecai Richler, Le Monde de Barney semble vouloir relever un défi ambitieux : rendre aimable un personnage déplaisant. (...) Et le cynisme désagréable du début fait place à une série tout aussi décevante de stratagèmes narratifs destinés à nous attendrir sur son sort (quand il devient gâteux, sa famille le rejette, etc.). En dépit de tous les efforts déployés pour laisser une impression favorable, le film révèle un vieux fond de misogynie, la plupart des personnages féminins étant réduits à des clichés. Seul Dustin Hoffman, dans un rôle secondaire, s’en sort avec un humour bienvenu.

Les critiques de la Presse

  1. Paris Match
    par Alain Spira

    Malgré une mise en scène parfois appuyée, l'émotion est au rendez-vous. Les larmes aussi...

  2. StudioCiné Live
    par Sandra Benedetti

    Les trois quarts du film se traînent, anecdotiques, désincarnés, le dernier révèle l’humanité du personnage, sa dérision émouvante, registre dans lequel Paul Giamatti excelle.

  3. Le Parisien
    par Marie Sauvion

    Trop long, le film pâtit d’une mise en scène relativement banale mais ménage des moments savoureux, dialogués avec humour.

  4. Télérama
    par Pierre Murat

    C'est avec un réel plaisir, tant le réalisateur fait preuve d'ironie et de subtilité, qu'on suit Barney dans ses épisodes de jeunesse, marqués par un réjouissant humour sado-maso...

  5. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    D’après l’oeuvre de Mordecai Richler, une biographie marquée par l’interprétation grincheuse de Paul Giamatti, qui incarne à lui tout seul toute l’énergie d’un film un peu trop long.

  6. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Un père flic embarrassant, des épouses envahissantes et un cadavre encombrant ponctuent le destin de Barney Panofsky, producteur de télé. Une adaptation sans flamboyance ni subtilité du roman de Mordecai Richler. Mais où la platitude de la mise en scène est sauvée par un casting sans faute, pétillant de mille nuances ironiques et mélancoliques.

  7. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Ca ressemble à tout et à rien, ça parle de tout et de rien, avec comme cerise sur le gâteau un héros antipathique et tenace comme le chiendent.