Date de sortie 19 novembre 2014
Durée 169 mn
Avec Sebastian Banes , Trevor St. John , Lisa Altomare
Distributeur E.D. Distribution
Année de production 2011
Pays de production Etats-Unis
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

A Martin, dans le Tennessee, Chip Hines, un jeune garçon précoce de 6 ans, ne connaît que la vie avec ses deux papas, Cody et Joey. Et c'est une belle vie. Quand Cody meurt brutalement dans un accident, c'est avec force que Chip et son père adoptif réagissent afin de surmonter cette perte et continuer la vie qu'ils avaient commencée à construire à trois. Mais la sœur de Cody révèle à Joey qu'un vieux testament établi à la naissance de Chip, peu avant qu'il ne fasse partie de la famille, la désigne comme tutrice de l'enfant. Les années d'intégration de Joey dans la famille s'effritent peu à peu alors que Chip lui est enlevé. A l'incompréhension succède la colère et l'impossibilité pour Joey de trouver une solution. La loi n'est pas de son côté, mais ses amis si. Fort de leur soutien et des souvenirs avec Cody, il cherchera un chemin vers la paix avec cette famille qu'il considérait comme la sienne avant le drame, et essayera ainsi de se rapprocher de son fils.

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Critiques de In the Family

  1. Première
    par Bernard Achour

    Il ne faut pas se laisser effrayer par la durée de ce film, près de trois heures qui passent comme un souffle, indissociables de la splendide apnée émotionnelle qu’offre cette histoire sensible et du sentiment ininterrompu de fraternité qui nous lie à son personnage principal. Le scénario évoque une thématique proche de celle de "My Two Daddies" (sorti cette semaine) et prend lui aussi le pouls de préoccupations très actuelles. Grâce à l'incarnation et au regard porté, "In the Family" transcende l’aspect purement revendicatif de son point de départ pour aboutir à un petit miracle d’empathie, d’équilibre et de résonances à entrées multiples. Sans jamais juger qui que ce soit, mais avec un sens inné de la terreur insidieuse, c’est au démantèlement progressif d’un homme et de la légitimité d’une histoire d’amour qu’on nous propose d’assister, au combat des sentiments contre le Code civil et les idées fausses, le tout cimenté par une ambition artistique et une humanité que seuls deux flash-back superflus tempèrent de façon presque subliminale.