Toutes les critiques de El Campo

Les critiques de Première

  1. Première
    par Philippe Jambet

    Un couple avec bébé emménage dans une maison à la campagne. Rapidement, la mère a du mal à supporter l’endroit, qui semble représenter un danger pour elle. Les premières minutes du film laissent craindre qu’Hernán Belón croie nous épater avec des histoires archirebattues sur des maisons où règnent la mort et la destruction. Heureusement, les effets de manches du réalisateur ne ternissent pas cette plongée troublante dans les méandres de la psyché féminine, sublimée par des acteurs en totale osmose.

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    "El Campo" est d'abord le récit d'une lente descente aux enfers mentale, la peinture minutieuse d'un décrochage psychologique nourri par tout ce qui, au coeur de l'indifférence du réel, donne l'impression, à qui veut le ressentir, de contenir un présage funeste.

  2. StudioCiné Live
    par Clément Sautet

    Du duo d'acteurs Fonzi-Sbaraglia, ressort un vraie complicité qui renforce l'intensité de la déchirure entre leurs personnages. Passé ce point d'orgue, la tension redescend et la conclusion peine à arriver.

  3. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Les comédiens sont plutôt bons, l'atmosphère intrigante au début. Ce qui frustre en revanche, c'est le récit, pas franchement à la hauteur. (...) A notre grand regret, "El Campo" est une tempête dans un verre d'eau.

  4. Les Cahiers du cinéma
    par Nicolas Azalbert

    Le premier film de fiction d'Hernán Belón met en place tous les codes du film d'horreur, et pourtant il ne bascule jamais dans le genre, préférant, de manière plus subtile, rester à sa lisière et à celle du drame intimiste.

  5. Télérama
    par Frédéric Strauss

    On passe du cinéma de genre à une tonalité bergmanienne, et d'une hantise des portes qui grincent à une peur existentielle. On glisse sans heurt de l'un à l'autre, grâce à une mise en scène millimétrée, presque trop con­trôlée. La sensibilité domine heureu­sement.

  6. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    De bons interprètes et un sujet intéressant, mais trop d'effets de suspense éloignent du sens profond de ce malaise, qu'on ne perçoit qu'à la fin.