Eden

Hyun Jae, une adolescente américano-coréenne, est enlevée par un réseau de trafiquants qui l’obligent à se prostituer. Potentiellement explosif, le troisième film de Megan Griffiths (figure du cinéma indé, elle a notamment coproduit Ma meilleure amie, sa sœur et moi, de Lynn Shelton) effleure malheureusement son sujet en restant trop prudent sur les questions éthiques, sociales et sexuelles qu’il soulève. L’empathie que l’on nourrit pour l’héroïne (et celle qui l’incarne, la gracieuse Jamie Chung) fait néanmoins d’Eden un thriller efficace.

Ce thriller ne tient pas ses promesses.

Eden est au sens strict un film de fiction, mais vaut avant tout pour la précision documentaire avec laquelle il expose le fonctionnement du réseau de prostitution à travers les yeux de la prisonnière.

De la cruauté, des massacres sont des notions qui reviennent en permanence dans ce film, la discrétion de Griffith ne fait qu’en renforcer l’impact.

Des fais réels douloureux fabuleusement mis en scène à travers un drame poignant.

Pourtant inspiré d'un récit véridique, “Eden” se conforme aux clichés du thriller et ne nous apprend malheureusement pas grand-chose...

Du point de vue du thriller pur et dur, l’histoire manque parfois un peu de ressorts dramatiques, mais, inspirée de faits réels, elle a valeur de témoignage, terrible et angoissant.

« Eden » glace le sang. Devant tant de barbarie et de sauvagerie, on ne peut qu’éprouver un sentiment de grand malaise.

Une vision insoutenable sur des femmes mineures soumises au traffic sexuel, géré par une entreprise criminelle où il n’y a aucun moyen de s’échapper.

Un film unique et provocateur sur un sujet qui vous fera bouillir de rage.

Un film qui évite la grivoiserie et l’exagération, « Eden » reflète l’histoire vraie d’une femme victime du trafic sexuel à travers un drame à suspense.

C’est effrayant, convaincant et malheureusement réaliste.

Shooté comme un vague téléfilm, "Eden" trouverait davantage sa place sur des chaînes de la TNT pour servir de support au sempiternel débat sur l’enfer de la prostitution, plutôt que sur de beaux écrans de multiplexes.

Un drame timoré.

Un sujet sordide traité de manière insipide.

Eden (...) semble reconduire tout de l'académisme stéréotypé et des ficelles sordides.

Un film lisse qui ne parvient jamais à captiver.