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Au programme ce soir sur le petit écran : Dracula se confronte à l'adolescence de sa fille, Belmondo retrouve le tandem Lautner – Audiard, et les choristes des stars de la musique sortent de l'ombre.

Hôtel Transylvanie de Genndy Tartakovsky Pour protéger sa fille Mavis des risques présentés par les humains, vus comme bruyants et violents, le comte Dracula a ouvert un hôtel destiné exclusivement aux monstres. Mais Mavis s'ennuie dans cet endroit sombre, et songe à partir en voyage. Pour la retenir, Dracula invite dans son petit palace tous les monstres de son carnet d'adresses, de Frankenstein à Wayne le loup-garou. Alors que la fête bat son plein, un invité surprise arrive par hasard à l'hôtel Transylvanie. C'est un jeune humain, qui se fait remarquer parmi les convives. Celui-ci s'éprend alors de Mavis, au grand désespoir de son père, qui fait tout pour empêcher cet amour naissant...Alors que le deuxième volet de la franchise est en salles depuis quelques jours, l'Hôtel Transylvanie premier du nom rouvre ses portes sur NT1 ce soir. Relecture des contes horrifiques de monstres, le film marque la première réalisation de Genndy Tartakovsky, pilier de la chaîne Cartoon Network grâce à des créations comme Le laboratoire de Dexter ou Star Wars : Clone Wars. Un galop d'essai réussi pour Première, qui écrivait à propos du film à l'époque : "La bonne nouvelle, c’est que Genndy Tartakovsky, venu de la télé (Star Wars – Clone Wars), ne se laisse pas démonter par la concurrence avec ce coup d’essai au mauvais esprit euphorisant. […] merci à Adam Sandler et à sa voix tordante de dépoussiérer ce barnum avec un humour à réveiller les morts. Mais le réalisateur nous propose aussi de quoi stimuler notre sensibilité avec son histoire touchante de Dracula père qui a peur de perdre sa fille et son romantisme de dernière minute". Avec 350 millions de dollars de recettes et 1,6 million d'entrées en France, le public fut également au rendez-vous de ce conte d'Halloween pour toute la famille.Hôtel Transylvanie est diffusé ce soir à 20h50 sur NT1.Le guignolo de Georges Lautner Alexandre Dupré, escroc à la petite semaine et amateur d'oeuvres d'art - celles des autres en particulier -, fait la connaissance de Sophie, son alter ego féminin, à sa sortie de prison. Tous deux décident de s'associer mais leurs projets communs tournent court. Alexandre se rend à Venise, où il espère faire des «affaires». Dans l'avion, un inconnu lui confie une mallette sous un prétexte quelconque. L'homme est abattu peu de temps après, à l'aéroport. Alexandre s'inquiète, non sans raison. En effet, à peine arrivé à l'hôtel, il est assailli de coups de téléphone lui réclamant le précieux bagage. Il n'a même pas le temps de s'intéresser à Achille et à Gina, qu'il avait convoqués à Venise pour arnaquer des amateurs d'art japonais...En 1980, Jean-Paul Belmondo est à l'affiche du Guignolo, deuxième volet de la trilogie qu'il tourne au carrefour des années 70/80 sous la direction de Georges Lautner et avec Michel Audiard au scénario, un an après Flic ou voyou et un an avant Le professionnel. Au programme : du Bébel pur jus, alliant grand spectacle et répliques qui tuent, le cocktail qui fit de lui l'acteur le plus populaire du cinéma français. Si le succès de ce Guignolo fut le moins important de la trilogie (deux millions et demi d'entrées tout de même), le film est encore un témoin parfait de la Bébelmania qui marqua le cinéma français grand public de sa génération.Le guignolo est diffusé ce soir à 20h45 sur Paris Première.Twenty Feet from Stardom de Morgan NevilleElles auraient aimé avoir une carrière flamboyante comme celles des stars avec lesquelles elles ont travaillé. «Elles», ce sont les choristes qui, sur scène, ont côtoyé les plus grands mais toujours à dix pas derrière eux. Merry Clayton, Darlene Love, qui a travaillé avec Bruce Springteen, Elton John ou Stevie Wonder, Claudia Leannar («une fille talentueuse et sexy», dixit Mick Jagger), Lisa Fischer (adoubée par Sting) et Judith Hill reviennent sur leur parcours, leurs joies, mais aussi leurs déceptions dans ce métier très difficile. Car il ne suffit pas de savoir bien chanter pour devenir une star. Il faut aussi être là au bon moment et avoir ce petit truc en plus...Après avoir vécu dans l'ombre des légendes de la musique, les choristes de Twenty Feet from Stardom entrent dans la lumière dans ce documentaire retraçant leur parcours et leurs rêves (plus ou moins) déchus. Portrait bouleversant de femmes qui ont sacrifié leur désir de notoriété pour magnifier le talent d'autres artistes, Twenty Feet from Stardom est un témoignage qui laisse tout sauf indifférent, comme l'expliquait Première lors de la sortie du film : "la redécouverte de ces voix célestes peut émouvoir jusqu’aux larmes, amenant le réalisateur à se demander pourquoi des chanteuses aussi douées ne se sont pas elles-mêmes retrouvées sur le devant de la scène. La réponse est simple et cruelle : l’excellence technique seule ne suffit pas pour devenir une star. Au terme de cette enquête plutôt exaltante demeure un soupçon de mélancolie". Le documentaire de Morgan Neville, auréolé de nombreuses récompenses à travers la planète, fut consacré par l'Oscar du meilleur documentaire en 2014. Twenty Feet from Stardom est diffusé ce soir à 20h40 sur OCS City.