Violent Night
Universal Pictures

David Harbour incarne le papa Noël dans cette comédie gore plutôt réussie, entre Die Hard et Maman, j’ai raté l’avion.

Le père Noël est une ordure. Tout du moins ce père Noël là n’hésite pas à se mettre des cuites dans les bars pour éviter d’avoir à regarder sa dépression droit dans les yeux. Le soir du 24 décembre, c’est donc un Santa Claus bien alcoolisé qui monte sur son traîneau magique et se lance dans ce qu’il pense être sa dernière tournée. Mais arrivé dans la propriété d’une famille fortunée, il se retrouve au milieu d’une prise d’otage organisée par des mercenaires surarmés, qui comptent bien repartir avec quelques millions de dollars. Un par un, papa Noël va les trucider… Tommy Wirkola (Dead Snow 1 et 2, Hansel et Gretel : Witch Hunters, Seven Sisters, The Trip…) signe un home invasion gore et gaguesque, à la croisée des chemins entre Piège de cristal, 58 Minutes pour vivre et Maman, j’ai raté l’avion - trois films d’ailleurs cités à tout bout de champ, visuellement ou nommément. Un mélange de sang et de guimauve (ça reste un vrai conte de Noël) très sympathique à défaut d’être révolutionnaire, et une satire trash sur fond de Jingle Bells plutôt savoureuse.

David Harbour (le shérif de Stranger Things) mène la danse avec beaucoup d’implication physique et joue son personnage sans une once d’ironie. Mais c’est sur le terrain de l’action que le projet déçoit un peu, Violent Night se contentant la plupart du temps de singer John McTiernan et Chris Columbus, le génie du timing en moins. Le film finit cependant par se rattraper avec un troisième acte assez jouissif, véritable boucherie où John Leguizamo cabotine superbement dans son rôle de super méchant.

Violent Night, de Tommy Wirkola, avec David Harbour, John Leguizamo, Alex Hassell… Durée : 1 h 52. Au cinéma le 30 novembre. Bande-annonce :


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