Première - Hors-série n°20 : James Cameron : 50 moments cultes
Première

Analyse des scènes clés d'Avatar, Titanic, Terminator et sa suite, Aliens ou True Lies, mais aussi de ses productions et/ou scénarios (Alita Battle Angel, Rambo II...).

A l'occasion de la sortie en salles d'Avatar : La Voie de l'eau, Première vous propose de replonger dans la carrière de son créateur, James Cameron, a travers 50 moments cultes, analysés au sein de notre hors-série n°20, qui arrive aujourd'hui en kiosques. De son court-métrage Xenogenesis (1978) à cette suite tant attendue d'Avatar, le cinéaste a multiplié les scènes fortes. Nous revenons ici sur ses plus célèbres ("I'll be back" de Terminator, Ripley trouvant les oeufs dans Aliens, la créature en numérique révolutionnaire d'Abyss, le cauchemar de Linda Hamilton dans Le Jugement dernier, le strip-tease de Jamie Lee Curtis dans True Lies, quand la musique s'arrête lors du naufrage du Titanic, l'arbre qui s'effondre dans Avatar...), mais aussi sur des séquences qui viennent peut-être moins immédiatement à l'esprit, alors qu'elles sont tout autant passionnantes. Notamment au sein des oeuvres écrites et/ou produites par Cameron, mais qu'il n'a pas lui-même mises en scène, comme Rambo 2 : La Mission, Strange Days ou Alita : Battle Angel

Au sein de ce numéro spécial Cameron, des personnalités nous racontent elles aussi leur "moment Cameron". Song Kang-ho (Parasite, Les Bonnes étoiles), explique par exemple avoir été bluffé par l'arrivée du Terminator dans le commissariat, au début du premier film. Henry Selick (L'Etrange Noël de Mr. Jack), a de son côté toujours trouvé l'affrontement entre Ripley et la reine Alien "super marrant". Jan Kounen (99 Francs) a lui été bluffé par le dressage de l'Ikram par Jake Sully, au coeur du premier Avatar. Quant à Michelle Rodriguez, qui incarne justement Trudy dans ce blockbuster, elle cite une séquence d'un autre film : le moment où John Connor (Edward Furlong) pirate le distributeur dans Terminator 2 : "Il était tout ce que les parents ne voulaient pas voir. De nos jours, on ne montre plus à l'écran des jeunes rebelles comme lui. Pour moi, à l'époque, il était le kid le plus cool jamais vu."

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Voici l'édito de ce hors série n°20 :

Le Monde de Cameron
Il est l’un des derniers géants en activité. Le seul en tout cas à utiliser le cinéma comme un art, une technique et un pur divertissement. Tout à la fois visionnaire de l’entertainment, artiste infaillible et auteur engagé, James Cameron débarque à peu près tous les dix ou quinze ans pour révolutionner son médium. On parle de ce cinéaste capable d’inventer à la fois le système économique et le cadre technologique dans lequel son art est possible. Le seul de sa génération à s’être ménagé autant d’indépendance dans ses choix, d’autonomie dans ses finances et finalement de liberté. On connaît son goût obsessionnel pour la perfection, sa manie du contrôle, son omnipotence assumée et sans complexe (qui passe aussi bien par ses financements que par le choix des comédiens, la construction de matériel ultra-sophistiqué ou l’excellence des effets spéciaux dont il supervise la moindre étape). En cela, James Cameron a un air de famille avec Stanley Kubrick dont le film 2001, l’Odyssée de l’espace a été à la fois une sidération adolescente et une révélation pour l’auteur de Titanic. Un vrai génie donc. Alors qu’Avatar : La Voie de l’eau doit déjà être en train de tout submerger, on avait naturellement envie de revenir sur cette carrière folle, scanner les différents moments d’une filmo qui ont accompagné notre cinéphilie et plus généralement notre vie. Histoire de rendre hommage au vrai, au seul, « king of the world ».
Gaël Golhen, rédacteur en chef.

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