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Apollo Films

Ali Marhyar réussit sa première réalisation par son aisance à mixer les genres. Face à Ahmed Sylla, il offre au passage un très beau rôle à la jeune Mallory Wanecque.

Souleyman, 27 ans, champion de boxe en pleine préparation des J.O. avec l’Équipe de France, voit son avenir s’écrouler lorsqu’il se fissure les os de la main, suite à une bagarre dans un bar. Souleyman se fait exclure de l’équipe et est envoyé au Château de Chambord, où il doit effectuer ses 400 heures de travaux d’intérêt général (T.I.G.) à ramasser les déchets dans les jardins.

D’abord insensible au lieu, Souleyman finit par s’intéresser au château, à ceux qui y travaillent, et notamment à Eddy, la responsable événementiel, qui va l’embarquer dans un autre univers. Mais sa rencontre avec Mélissa, une jeune ado au talent exceptionnel pour la boxe, va remettre en question ses projets…

Comme un prince sort aujourd'hui au cinéma, et en parallèle, son équipe présente le film au festival de la comédie de l'Alpe d'Huez. Il faut dire que sur ce plan, c'est une victoire : pour sa première réalisation, Ali Marhyar (vu dans Five et scénariste pour Casting(s) ou La Flamme) a réussi son coup. En demandant à Ahmed Sylla de s'effacer pour laisser briller ses partenaires de jeu, aux styles très éclectiques, en essayant de ne pas en faire trop, il trouve le ton juste. Voici notre critique.

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Il y a bien sûr du Rocky dans cette "dramédie" sur la transmission. Il y a aussi du Billy Elliot, une "vibe" british, cette pointe d'humour qui parcourt le cinéma anglais, même dans ses drames sociaux les plus poignants. Des références pleinement assumé par le jeune réalisateur, qui s'accompagnent d'un mélange d'humours à la française. Au pluriel, car c'est bien là qu'Ali Marhyar marque des points sur ce premier long : en mixant avec fluidité les styles particuliers de Jonathan Cohen ou de Jonathan Lambert à celui d'Ahmed Sylla, il parvient toujours à viser juste.

Comme un prince
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Incarnant un boxeur devenu coach malgré lui et devant effectuer des TIG (travaux d'intérêt général) au château de Chambord, le comédien phare de L'Ascension s'efface, notamment pour laisser la part belle à Mallory Wanecque (Les Pires), boule d'énergie et de puissance comique ou dramatique en fonction de l'évolution de son joli personnage. S'impliquant à 200%, suivant un véritable entraînement de boxe pour préparer ce film, la jeune femme est bluffante. Après ce rôle de boxeuse en herbe pleine de vie, on a hâte de la retrouver dans L'Amour ouf de Gilles Lellouche, où sa spontanéité promet de faire mouche.