Le voyage de Barbieland au monde réel est principalement un effet "pratique" [vidéo]
Warner Bros.

Il s’agissait de la première séance en salle d’une partie des spectateurs depuis la pandémie.

Ce n’est un secret pour personne : la pandémie de Covid-19 a eu un impact très néfaste sur la fréquentation des salles de cinéma. Cette crise s’est d’ailleurs poursuivie longtemps après le déconfinement aux grand dam des exploitants. Certains films comme Tenet, sorti entre deux confinements, en ont souffert. D’autres comme Top Gun : Maverick ont été salvateur en attirant à nouveau les foules dans les salles obscures. Barbie fait partie de cette seconde catégorie. Avec plus de 4,4 millions d’entrées en France et plus de 520 millions de dollars au box office américain, le film n’a peut-être pas battu le record de Top Gun : Maverick mais peut se targuer d’avoir rameuter des spectateurs qui n’étaient pas retournés au cinéma depuis la pandémie. 

The Quorum a réalisé une étude menée sur une période de trois semaines et un groupe de 1800 spectateurs américains ayant vu Barbie. 11% d’entre eux affirment qu’il s’agissait de leur toute première séance de cinéma depuis la pandémie de Covid-19 il y a 3 ans. De plus, un autre groupe de 11% affirme ne pas se souvenir du dernier film qu’ils ont vu au cinéma. Un total de 22% des 1800 spectateurs a donc retrouvé le chemin des salles obscures grâce au film de Greta Gerwig.

barbie The Quorum
The Quorum

Un nombre a priori réduit, mais qui devient intéressant lorsque l’on constate qu’il s’agit là de spectateurs qui n’ont donc pas été convaincus (ou, pire, qui ne s’en souviennent pas) par les sorties de gros blockbusters comme The Batman, Avatar : La Voie de l’Eau, Mission Impossible : Dead Reckoning ou encore le dernier Indiana Jones. Ajoutons que sur ce même panel de spectateurs, 40% déclarent que ce film leur rappelle à quel point l’expérience en salle est unique et qu’ils viendront plus souvent. 45% nuancent en affirmant que même si les places de cinéma sont trop chères, ils feraient l’effort de voir un film aussi excitant que Barbie en salle. 

Mais alors, qu’est-ce que Barbie a de plus pour persuader les derniers réticents à retourner dans les salles obscures ? Les hypothèses de réponses sont multiples et restent ouvertes : ras-le-bol des reboots, remake et autres suites ? Séduits par la pinkmania et le barbiecore relayés par les stars et les réseaux sociaux depuis des mois ? Ou tout simplement un heureux hasard, le bon film à la bonne période ? Barbie est d'ores et déjà le deuxième plus grand succès de l'année derrière Super Mario Bros

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