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Choix n°1 : Seul sur Mars de Ridley Scott avec Matt Damon...Synopsis : Lors d’une expédition sur Mars, l’astronaute Mark Watney est laissé pour mort par ses coéquipiers, une tempête les ayant obligés à décoller en urgence. Mais Mark a survécu et il est désormais seul, sans moyen de repartir, sur une planète hostile. Il va devoir faire appel à son intelligence et son ingéniosité pour tenter de survivre et trouver un moyen de contacter la Terre. A 225 millions de kilomètres, la NASA et des scientifiques du monde entier travaillent sans relâche pour le sauver, pendant que ses coéquipiers tentent d’organiser une mission pour le récupérer au péril de leurs vies.Adaptation du roman de Andy WeirL'avis de Première : Avec son savoir-faire de général d’armée et son penchant pour les avancées techniques, Ridley Scott était tout indiqué pour adapter le best-seller d’Andy Weir qui confronte, sans les opposer, science et conscience, individuel et collectif, voyage intérieur et expédition intergalactique. Logiquement, le résultat est spectaculaire et intimiste. Matt Damon fait un Robinson Crusoé idéal, qui survit en bonne part grâce à son sens de l’humour et est amené à arbitrer (de très loin) des conflits pratiques autant qu’éthiques, impliquant une galerie de personnages complexes. Jeff Daniels représente le dirigeant obligé de prendre des décisions difficiles sous la pression d’intérêts contradictoires, et parfois à l’encontre de ses propres sentiments. Face à lui, Sean Bean est un scientifique à l’esprit critique et farouchement indépendant, mais qui se défile facilement dès qu’il s’agit d’assumer des décisions. Autre responsable, l’astronaute jouée par Jessica Chastain n’a toutefois rien d’une nouvelle Ripley. En guise de monstre, elle n’affronte que la bureaucratie et son rôle souffre d’ellipses probablement dues à la nécessité de maintenir la durée du film en dessous des 2 h 20 réglementaires.Bande-annonce :  Choix n°2 : Mon Roi de Maïwenn avec Emmanuelle Bercot, Vincent Cassel...Synopsis : Tony est admise dans un centre de rééducation après une grave chute de ski. Dépendante du personnel médical et des antidouleurs, elle prend le temps de se remémorer l'histoire tumultueuse qu'elle a vécue avec Georgio. Pourquoi se sont-ils aimés ? Qui est réellement l'homme qu'elle a adoré? Comment a-t-elle pu se soumettre à cette passion étouffante et destructrice ? Pour Tony c'est une difficile reconstruction qui commence désormais, un travail corporel qui lui permettra peut-être de définitivement se libérer...L'avis de Première : Pour la première fois, Maïwenn ne se met pas à l’écran. Mais elle choisit justement sa partenaire d’écriture sur Polisse (par ailleurs réalisatrice de La Tête haute, le film d’ouverture) pour en faire son double. Car la cinéaste ne se met pas en scène mais elle met en revanche, comme toujours, ses tripes, son hystérie, son égo et sa sensibilité, et elle ne pouvait sans doute pas laisser une autre actrice qu’Emmanuelle Bercot, en qui elle a confiance et qui est aussi réalisatrice, les prendre en charge. Mon roi est un regard féminin et les moments où Maïwenn tient cette promesse sont des instants de grâce : quand la caméra caresse le visage, les mains, la nuque de Cassel à la fin, après dix ans de drame et de fureur, avec un amour et un désir intacts, on touche à une vérité troublante. D’autant plus qu’on a passé le film à penser que le mec finirait condamné sans possibilité de faire appel. On se quitte sur un constat, apaisé et pourtant effrayant, de l’impossibilité d’être heureux en amour. Mais malgré le parti pris et les maladresses d’une femme qui a entrepris de juger un homme (tous les hommes ?), les torts sont finalement partagés. Il est insupportable mais elle le savait et est bien obligée de se rendre compte que c’est précisément pour tous les défauts qu’elle lui reproche, dix ans après, qu’elle est tombée amoureuse de lui. Finalement, à la question de savoir s’il faut être une femme pour aimer Mon roi, on répondra non : il faut avoir envie de se laisser toucher par cette histoire en dent de scie, puissante et faible parfois, qui va chercher du côté des symboles mais reste en vrai toujours trivial. Comme la vie. Homme ou femme peu importe, il faudra juste être capable de répondre à la question de savoir si tout ça suffit à faire un bon film.Nous, on dit oui.Bande-annonce :  Choix n°3 : Pan de Joe Wright avec Hugh Jackman...Synopsis : Petit garçon espiègle, Peter, âgé de 12 ans, possède un tempérament rebelle qu’il a du mal à maîtriser. Mais dans le sinistre orphelinat londonien où il a toujours vécu, sa personnalité n’est pas très bien vue. C’est alors que par une nuit extraordinaire, Peter est transporté dans une contrée fantastique peuplée de pirates, de guerriers et de fées du nom de Pays imaginaire. Dans ce nouvel univers, il vit des aventures hors du commun et livre des combats périlleux, tout en cherchant à retrouver l’identité de sa mère qui l’a abandonné à l’orphelinat il y a longtemps, et quelle est sa place dans ce pays féerique. Accompagné de la guerrière Tiger Lily et de son nouvel ami James Crochet, Peter doit venir à bout du redoutable pirate Barbe Noire pour sauver le Pays imaginaire et découvrir son véritable destin : devenir le héros connu du monde entier sous le nom de Peter Pan.L'avis de Première : Comment Peter devint Pan ? Centré sur les origines du personnage créé par J. M. Barrie, le film de Joe Wright raconte l’arrivée d’un orphelin anglais au Pays imaginaire et sa rencontre avec le capitaine Crochet et Lily la Tigresse. Ceux-ci lui dévoileront son destin d’être élu. Ce récit d’aventures délirant démarre dans le Londres de Dickens pour embarquer vers une terre dont l’esthétique évoque, tour à tour, le "Fury Road" de George Miller et les délires pop de Baz Lurhmann – le tout à bord d’un bateau de pirates qui vole entre les bombardiers de la Seconde Guerre mondiale. "Pan" est un produit hybride, étrange et parfois boursouflé, auquel on reconnaît le mérite de ne jamais faire dans la demi-mesure.Bande-annonce :  >>> Voir les autres sorties ciné de la semaine ici