Date de sortie 27 mars 2019
Durée 122 mn
Réalisé par Ghiath Ayoub, Saeed Batal
Scénariste(s) Saeed Batal, Ghiath Ayoub
Distributeur Arizona Distribution
Année de production 2018
Pays de production Liban
Genre Film documentaire
D’après l’œuvre de Saeed Batal Ghiath Ayoub
Couleur Couleur

Synopsis

En 2011, Saeed la vingtaine, étudiant ingénieur, quitte Damas pour Douma (Ghouta orientale) et participer à la révolution syrienne. Il sera rejoint plus tard par son ami Milad, peintre et sculpteur, alors étudiant aux beaux-arts de Damas. Dans Douma libérée par les rebelles, l’enthousiasme révolutionnaire gagne la jeunesse, puis c’est la guerre et le siège. Pendant plus de quatre ans, Saeed et Milad filment un quotidien rythmé par les bombardements, les enfants qui poussent dans les ruines qu’on graffe, les rires, un sniper qui pense à sa maman, la musique, la mort, la folie, la jeunesse, la débrouille, la vie.

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Critiques de Still Recording

  1. Première
    par Thierry Chèze

    C’est un document bien plus qu’un documentaire. Deux heures parmi les 450 tournées de 2011 à 2015 par Saaed Al Batal et Ghiath Ayoub, qui racontent de l’intérieur l’enfer quotidien vécu par les Syriens. Les mots que l’on peut lire dans les articles sur ce pays en guerre depuis tant d’années deviennent ici des images. Violentes, forcément. Confuses aussi, car rien ne ressemble plus à une journée de chaos qu’une autre journée de chaos. Surréalistes parfois, comme dans ces dialogues récurrents par radio interposée entre un pro et un anti-Bachar El Assad. Voire totalement inattendues comme ce cours de cinéma donné par Al Batal dans lequel il loue le travail de mise en scène... d’Underworld sur les espaces vides et la représentation des monstres. Cet hommage à ceux qui filment et photographient au péril de leur vie pour que nul ne puisse dire « on ne savait pas » laisse sans voix.