Nom de naissance Simone Berriau
Naissance
Touques, Calvados, France
Décès
Genre Femme
Profession(s) Interprète
Avis

Biographie

Simone Berriau est une comédienne, réalisatrice et scénariste française. De son véritable nom Simone Blanche Eugénie Bossis, elle est née le 21 juillet 1896 à Touques en Basse-Normandie.Elle part très jeune au Maroc et devient vite la maîtresse d’un pacha local, mais le bras droit du Résident général, le Colonel Berriau, la remarque et l’épouse. Cette union est toutefois de courte durée, puisque le Colonel Berriau meurt quelques mois avant la naissance de leur fille. Cette dernière, Henriette Berthe Blanche Berriau, se fera connaître plus tard sous son nom d’actrice Héléna Bossis. Suite à la mort de son époux, Simone Berriau rentre à Paris en 1918, et épouse par la suite le docteur Bernard Schroder.Elle débute, sous le pseudonyme Simone Berry, comme chanteuse lyrique à l’Opéra de Paris dans Pelléas et Mélisande, opéra en cinq actes de Claude Debussy.En 1932, elle fait sa première apparition au cinéma dans une comédie musicale dans le rôle-titre de Ciboulette. Il s’agit d’une adaptation par Claude Autant-Lara d’une opérette de Francis de Croiset et Robert de Flers, avec notamment Armand Dranem, Ginette Leclerc et Viviane Romance.En 1934, Simone Berriau est l’héroïne berbère du drame marocain Itto, filmé par Jean-Benoît Lévy et adapté du roman orientaliste de Maurice Le Glay. Elle y donne la réplique à Pauline Carton.Max Ophuls lui offre l’opportunité d’avoir de très bons rôles ; d’abord, dans Divine en 1935, un film qui montre toutes les coulisses du music-hall, ensuite dans La Tendre ennemie, une comédie fantaisiste qui raconte les déboires en amour d’une jeune femme.Un peu plus tard, on retrouve Simone Berriau dans certains films d’Yves Mirande, qui est d’ailleurs son compagnon pendant quelque temps. Parmi eux figure À nous deux, madame la vie, comédie dramatique tournée en 1936 avec notamment André Luguet. Aux côtés de Jules Berry, en 1938, elle apparaît dans Café de Paris, qui relate l’assassinat d’un homme en pleine fête de réveillon. Elle joue ensuite dans un autre film policier, Derrière la façade, et enfin, en 1943, elle est avec Michel Simon dans la comédie Paris New-York, tournée dans le magnifique paquebot Normandie. On la voit également dans Elles étaient douze femmes, réalisée par Georges Lacombe en 1940, et L’An 40, une comédie dramatique de Fernand Rivers.Pendant l’Occupation, Simone Berriau poursuit sa carrière, mais tient des rôles plutôt secondaires. Trois films sont sortis en salle en 1942 : La Femme que j’ai le plus aimée, réalisé par Robert Vernay et qui relate un chagrin d’amour, Soyez les bienvenus, comédie de Jacques de Baroncelli et Les petits riens, une histoire simple tournée sur une musique de Mozart, avec en tête d’affiche Raimu et Fernandel. C’est le dernier film de Simone Berriau en tant qu’actrice.En 1943, elle reprend la direction du Théâtre Antoine, haut lieu du quatrième art à Paris et où de grandes œuvres dramatiques sont présentées, notamment celles de Jean-Paul Sartre, Luigi Pirandello, Peter Brook et Albert Camus.La directrice de ce théâtre y rendra hommage à son premier propriétaire, André Antoine, en organisant un somptueux spectacle présenté par Sacha Guitry et auquel participent des vedettes comme Paul Bernard et Yvonne de Bray.En 1946, elle présente Morts sans sépulture avec Michel Vitold et Alain Cuny, et La Putain respectueuse où triomphe sa fille, Héléna Bossis. Simone Berriau est aussi scénariste : elle a écrit en 1947, avec Yves Mirande, le scénario du drame franco-marocain Kenzi. En outre, elle a coréalisé avec Fernand Rivers Les Mains sales, drame qui réunit Pierre Brasseur et Daniel Gélin en 1951.Dans le livre Simone est comme ça (Éditions Robert Laffont, 1973) la comédienne raconte l’histoire de sa vie. Elle est faite Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier des Arts et des Lettres et reçoit la Médaille de la ville de Paris.Presque toujours aussi active à près de quatre-vingt-dix ans, Simone Berriau travaille, avec Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, sur Nos premiers adieux. C’est sur scène qu’elle meurt, le 26 février 1984, lors de la première de cette pièce.Après sa mort, le Théâtre Antoine, qu’elle dirigeait depuis quarante et un ans, a été rebaptisé Théâtre Antoine-Simone Berriau par sa fille.

Filmographie Cinéma

Année Titre Métier Rôle Avis Spectateurs
2015 La femme que j'ai le plus aimee Acteur peintre
2015 Soyez les bienvenus Acteur l'actrice
2015 Le cafe de paris Acteur Odette
2015 A nous deux, madame la vie Acteur Lucie
2015 Itto Acteur Itto

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