Toutes les critiques de Accident

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    (...) un script en béton armé (....) exploite le thème de l'illusionniste pris à son propre piège.La structure binaire juxtapose alors la description minutieuse des machinations et le cheminement mental d'un esprit obsédé par le contrôle. Le spectateur est invité à partager ces points de vue tout en restant libre de faire la différence entre réalité et illusion. Au final, Accident est un exemple extrêmement brillant d'adéquation entre la complexité d'un récit et le simplicité d'une narration.

Les critiques de la Presse

  1. Les Cahiers du cinéma
    par Vincent Malausa

    Pari réussi : à ne pas trancher entre contrôle absolu et écriture automatique, Soi Cheang parvient à laisser s'infiltrer une part de liberté un peu magique dans l'exercice de style verrouillé.

  2. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    (...) une mise en scène d'une redoutable précision, prolixe en trouvailles stylistiques et montage virtuose, prolongeant avec une véritable intensité dramatique la dimension paranoïaque de ce thriller.

  3. Technik'art
    par François Grelet

    (...) un mélo parano, un peu trop nihiliste pour être beau et qui, dans son dernier tiers, se met à citer littéralement le "Conversation secrète" de Coppola comme si personne ne l'avait jamais vu.

  4. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Les amateurs de polars asiatiques qui apprécient la virtuosité et la noirceur des films de Johnny To (qui produit celui-ci) ne seront pas déçu par ce récit vif et inquiétant, malgré un scénario parfois alambiqué.
    Dans un Hongkong nocturne et pluvieux, le héros, pris à son propre piège, sombre dans la paranoïa. Suspense et montée d’adrénaline garantis.

  5. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    C'est ainsi que, de mystère policier, le film de Soi Cheang devient le portrait d'un psychopathe qui, à force de vouloir scruter le réel, de vouloir l'interpréter en fait, transforme celui-ci en un espace totalement imaginaire où tout peut être la cause de rien, à moins que rien devienne la cause de tout. C'est le spectateur (ou le critique) qui fait l'oeuvre.

  6. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Produit par les bons soins du maître, ce polar se démarque toutefois des autres par son insistance plus grande sur le suspense, tandis que la pédale douce est mise sur l’action tous azimuts. On ne s’en plaindra pas, d’autant que le scénario, sans être totalement original, réserve son lot de surprises, notamment dans une deuxième partie enthousiasmante.