Après avoir fait ses preuves sur TF1, le format Secret Story séduit de plus en plus à l’étranger. Quels sont les ingrédients de ce succès made in France ? Télé 7 Jours vous dévoile quelques clés de cette réussite.
Comme son nom ne l’indique pas, Secret Story a été imaginé par les cerveaux d’Endemol France, en 2007. Dérivé du format mondialement connu Big Brother (Loft Story), le concept séduit à l’étranger. Le premier pays à l’avoir adopté a été le Portugal en 2009. Les Pays-Bas et l’Allemagne ont suivi, tandis que le Pérou et le Chili s’y préparent. En France, l’émission a fait ses preuves. Même au bout de la sixième saison, elle rassemble près de 2 millions de téléspectateurs le vendredi soir et passionne les 15-24 ans, sa cible de prédilection (43% des parts de marché). Mais pourquoi Secret Story fascine-t-il à l’étranger ?Parce que son scénario est addictif comme une sériePetite musique, voix off douce et mystérieuse : "Précédemment dans Secret Story…" On fait le point sur l’épisode de la veille, avant d’enchaîner sur l’histoire du jour. Cela nous rappellerait presque une certaine Mary Alice Young commentant les faits et gestes de ménagères à Wisteria Lane… Pour avoir emprunté certains ressorts des séries américaines, Secret Story est devenue une référence en matière de télé-réalité. Les émissions quotidiennes laissent les téléspectateurs en haleine à chaque fin d’épisode… En résumé, on est plus proche de Desperate Housewives que de Loft Story.Parce que son déroulement est pimenté comme un jeuDes missions secrètes, des pièces cachées, un téléphone rouge qui sonne et distribue bonnes et mauvaises nouvelle… On ne s’ennuie jamais dans la Maison des secrets. Contrairement à Loft Story où l’inactivité crevait l’écran, dans Secret Story il y a toujours de l’action. La production s’appuie sur une « bible », rédigée par 40 rédacteurs, qui renferme toutes les possibilités du jeu. Le but ? Scénariser au maximum la réalité, créer des tensions, favoriser les complots, encourager les histoires d’amour naissantes… En résumé : pimenter pour mieux fidéliser.Parce que son générique est beau comme un clipUn centaure zébré, un samouraï volant, une déesse ailée… Le générique est très élaboré (et un des plus longs aussi). Univers fantastique, mystérieux, irréel, ces 58 secondes ont tout d’un géénrique de série qui présenterait ses personnages…Tel qu’on le connaît aujourd’hui, il a été imaginé en 2008 par les équipes du réalisateur Patrick Delobelle. Entre les séances photo de 2 à 3h par candidat et la postproduction (modélisation 3D des éléments et création d’images de synthèse), il a nécessité 4 mois de mise au point. Un travail de titan !Jérémy Parayre du magazine Télé 7 Jours
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