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Huit mois après la diffusion du Grand Frère du 17 juin 2008, le CSA a écrit à TF1. Le Conseil supérieur de l'Audiovisuel reproche à la chaîne de ne pas avoir respecté sa convention vis à vis de mineurs dans une émission.

Huit mois après la diffusion du Grand Frère du 17 juin 2008, le CSA a écrit à TF1. Le Conseil supérieur de l'Audiovisuel reproche à la chaîne de ne pas avoir respecté sa convention vis à vis de mineurs dans une émission. Chaque mois, Pascal le Grand Frère intervient auprès d'une famille dont l'un des ados pose des problèmes à ses parents. Violents, asociaux, irrespectueux : Pascal se confronte à de véritables cas spectaculaires, mais il arrive toujours à redresser la situation. Mais qui dit "ado", dit mineur. Et en France, la règlementation est particulièrement stricte quand un mineur apparaît à l'écran. Tout d'abord, la chaîne doit avoir l'autorisation écrite des deux parents obligatoirement, ce qu'avait sans aucun doute TF1 pour l'émission du 17 juin dernier. Mais le CSA a noté que cette émission du Grand Frère , diffusée avec une signalétique moins de 10 ans, montrait une ado, Kataree, qui "insultait et menaçait ses parents, se battait avec sa soeur, frappait sa mère handicapée et crachait au visage d’un éducateur" ! Voilà qui fait beaucoup pour la même personne ! L'instance de contrôle estime ainsi que l'avenir de la jeune fille qui était clairement identifiable dans le reportage, peut pâtir de ces images. Il est en effet de la responsabilité des chaînes de "flouter" les visages des mineurs dans de telles situations afin de ne pas nuire à leur avenir (même avec les autorisations parentales adéquates).