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Depuis neuf mois, l’animateur partage, via le réseau social, des milliers de photos prises au gré de ses voyages et de ses rencontres. Il a décidé d’en faire un livre, Nikos now.

Depuis neuf mois, l’animateur Nikos Aliagas partage, via le réseau social, des milliers de photos prises au gré de ses voyages et de ses rencontres. Il a décidé d’en faire un livre, Nikos now. Interview."Un Polaroïd virtuel jeté comme une bouteille à la mer plusieurs fois par jour, une émotion partagée avec des inconnus qui se reconnaissent et qui se rassemblent le temps d’un clic. Pour une seconde ou une éternité." C’est par ces mots que Nikos a choisi de présenter son carnet de route, initialement réalisé grâce à un téléphone portable et diffusé sur Twitter.Tous les jours, vous partagez, sur le Net, deux ou trois photos avec des milliers d’internautes. On n’est jamais aussi proches du public avec la radio ou la télé. C’est excitant de partager un avis ou une photo avec des milliers de gens en une seconde.Alors, pourquoi en faire un livre ?Les internautes m’y ont encouragé. C’est une autre façon de parler de mes voyages, de ma Grèce natale, de mes rencontres...Et de rappeler que vous êtes d’abord journaliste …J’ai besoin de témoigner. Etre animateur, c’est être très souvent dans la pose. Là, il s’agit d’un travail très personnel… Quand je rencontre Laury Thilleman, je la photographie assise sur une marche, ses chaussures ôtées et son écharpe au sol. C’est un moment décalé, comme le regard mélancolique de Corneille, mais c’est vrai aussi des anonymes croisés. Je suis un citoyen qui regarde le monde.Vous avez raconté que, petit, vous preniez des photos dans votre tête. Epliquez-nous ça…Je faisais semblant de prendre des photos des gens avec mes mains. Ça rendait mes parents dingues. J’étais toujours attentifs aux détails : une tenue, un accessoire, un objet … Des images que j’ai classées dans ma mémoire au fil du temps.Par Eva Roque de Télé 7 Jours