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Pas facile d’entrer dans la peau de Jacques Mesrine ! Ennemi public numéro un dans les années 1970, ce grand bandit français était une armoire à glace de 95 kilos pour 1 m 90. Pour l'incarner dans le film Mesrine, diffusé ce soir à 20h45 sur M6, Vincent Cassel a pris 22 kilos en quatre mois : "Ça a représenté un vrai challenge de conserver ce surpoids : je suis un sec, un nerveux qui maigrit sans cesse sur les plateaux. Ce tournage reste le plus éprouvant de ma carrière".

Pas facile d’entrer dans la peau de Jacques Mesrine ! Ennemi public numéro un dans les années 1970, ce grand bandit français était une armoire à glace de 95 kilos pour 1 m 90. Pour l'incarner dans le film Mesrine, diffusé ce soir à 20h45 sur M6, Vincent Cassel a pris 22 kilos en quatre mois : "Ça a représenté un vrai challenge de conserver ce surpoids : je suis un sec, un nerveux qui maigrit sans cesse sur les plateaux. Ce tournage reste le plus éprouvant de ma carrière". Et si le comédien imite si bien les tics et la gestuelle du bandit, c’est au prix d’un travail colossal : pendant six mois, Cassel a visionné des dizaines d’heures de documentaires sur Mesrine, observant attentivement ses attitudes, ses regards et sa démarche. Puis il a lu tous les ouvrages, les rapports de police et les nombreux articles de presse consacrés au mythique voyou. Le résultat est impressionnant. Dévorant l’écran, Cassel incarne à merveille le gangster colérique et redoutable dont la voix grave, sourd requiem vocal d’un grand fumeur, faisait chavirer les femmes et trembler les juges. À la sortie de l’avant-première du film de Jean-François Richet, en novembre 2008, ceux qui avaient connu Jacques Mesrine en avaient les larmes aux yeux…Jean-Baptiste Drouet de Télé 7 Jours