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Dans cette version XXIe siècle des aventures de Sherlock Holmes, le célèbre détective jongle avec des écrans tactiles et des téléphones portables. Une série à découvrir ce soir à 20h35 sur France 2.

Dans cette version XXIe siècle des aventures de Sherlock Holmes, le célèbre détective jongle avec des écrans tactiles et des téléphones portables. Une série à découvrir ce soir à 20h35 sur France 2. John Watson se réveille en sueur. Ancien médecin militaire, il revit, dans ses cauchemars, le moment où il a été blessé à la jambe lors de l’attaque de son bataillon en Afghanistan. Depuis son rapatriement, il souffre du syndrome de stress post-traumatique. Pour ne pas sombrer dans la dépression, il tient un blog et se rend régulièrement chez un psy. Lors d’une visite à l’hôpital, un ami lui présente un jeune homme aux allures de dandy, un certain Sherlock Holmes, détective privé. Mentaliste avant l’heure, Holmes dresse un portrait de Watson troublant de vérité. Intrigué, ce dernier décide de le suivre sur la scène d’un crime…Ce premier épisode de la série en trois volets de la BBC, déjà diffusée en janvier sur France 4, s’inspire très librement d’Une étude en rouge, un roman de Sir Arthur Conan Doyle paru en 1887. Le scénario est signé Steven Moffat et Mark Gatis, les auteurs de Doctor Who, la série loufoque de science-fiction. "Nous avons souhaité garder le meilleur des romans et nouvelles, notamment l’humour qui naît de la complicité entre John Watson et Sherlock Holmes, de cette rencontre d’un homme ordinaire et d’un génie" Comme dans les romans, Watson (interprété par Martin Freeman), fait office de narrateur. Malgré son traumatisme, il continue à jouer les séducteurs, au grand dam de Holmes qui affiche son homosexualité, alors que les romans avaient toujours laissé planer le doute.À la manière des Experts, le locataire du 221B Baker Street, maître en science de la déduction, est aussi un as des nouvelles technologies: écrans tactiles, piratage informatique… Il parvient même à faire sonner tous les téléphones portables de Scotland Yard en même temps ! Du coup, les réalisateurs s’en donnent à cœur joie sur les effets visuels : textes incrustés dans l’image, écrans éclatés comme dans 24 heures, expériences inspirées des Experts.Ce Sherlock aux nombreuses références, incarné par l’élégant Benedict Cumberbatch (repéré dans le téléfilm Hawking puis au cinéma dans Deux sœurs pour un roi) a finalement des airs de Docteur House. Les auteurs assument : "Avec sa canne et son humour cinglant, il y fait clairement référence." Élémentaire !Caroline DOUTEAU du magazine Télé 7 jours