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DR Purple Fashion Magazine

PHOTOS - Laetitia Casta : ses photos érotiques interdites et condamnées

Laetitia Casta en couverture du numéro 15 de Purple Fashion Magazine, printemps/été 2011.

Cela partait d'une belle intention artistique de Purple Fashion. En commandant au sulfureux photographe Terry Richardson une série de clichés avec la divine Laetitia Casta, le magazine pensait créer le buzz et réaliser un shooting de qualité.Mais en faisant adopter à la top model française les attitudes et positions les plus osées - allongée en train de se caresser, se frottant le postérieur, chevauchant avec un regard lubrique... - sur les fameuses statues d'Aristide Maillol, le buzz a vite laissé sa place au scandale.En effet, le résultat de ce shooting sauvage qui avait été réalisé à l'arrache le temps d'une nuit en 2011, n'avait pas plu du tout aux ayant-droits de l'artiste qui avaient aussitôt porté plainte contre le magazine Purple Fashion. Plusieurs mois plus tard, le magazine de mode se voit aujourd'hui dans l'obligation de verser 100 000 euros de dommages et intérêts.Dans un jugement rendu le 17 janvier, révélé sur le site du Journal des Arts, le tribunal de grande instance de Paris a effectivement jugé qu'en publiant ces photos sans autorisation de Bertrand et Serge-Olivier Lorquin - ayants droit de l'artiste décédé en 1944 -, le magazine de mode a "commis des actes de contrefaçon" et se voit donc condamner à 100 000 euros d'amende.Quasiment trois ans après la publication des photos - elles sont visibles dans le numéro 15 du magazine, daté printemps/été 2011 - qui voyait la charmante Laetitia chevaucher et enlacer cinq des sculptures de l'artiste exposées au Jardin des Tuileries, les ayant-droits du sculpteur se trouvent donc être dédommagés pour ce qu'il considère comme un affront.La société éditrice du magazine a été condamnée à verser 50 000 euros de dommages et intérêts à MM. Lorquin, fils de Dina Vierny (muse de l'artiste décédées en 2009), et la même somme à la société des Auteurs dans les arts graphiques et plastiques (ADAGP), gestionnaire des droits patrimoniaux.D'autres parts, les juges de l'affaire ont également interdit au magazine de représenter ces photos sur son site internet, dont le numéro 15 en a été retiré. Mais vous pouvez toutefois les admirer en cliquant sur ce lien.