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La veuve de l'acteur a révélé qu'il était atteint d'une maladie neurodégénérative.

La veuve de Robin Williams a fait de terribles révélations sur la santé mentale de l'acteur, qui s'est suicidé par pendaison le 11 août 2014, laissant des millions de fans et une famille sous le choc.

Dans les colonnes de l'hebdomadaire américain People, Susan Schneider, qui avait épousé le héros de Madame Doubtfire en septembre 2011, a confié qui ce n'était pas la dépression qui avait poussé son mari à mettre fin à ses jours. "Ce n'est pas la dépression qui a tué Robin. La dépression n'était qu'un des 50 symptômes et c'en était un mineur", affirme-t-elle. Celle qui est restée très discrète depuis la mort de la star a révélé que l'acteur souffrait d'une maladie neurodégénérative appelée démence à corps de Lewy.

Souvent confondue avec Alzheimer et Parkinson, dont elle partage certains symptômes, cette maladie provoque de violents changements d'humeur, des hallucinations, des crises d'anxiété et des troubles moteurs. Susan Schneider explique que Robin Williams était victime de crises de panique, de rigidité musculaire et de pertes de repères dans l'espace, à cause desquels il s'est notamment ouvert le crâne car il n'a pas réussi à éviter une porte. Terriblement diminué physiquement et mentalement, le comédien a-t-il préféré s'ôter la vie à 63 ans plutôt que de continuer à subir sa maladie ?

"Je connais ses docteurs, toute l'équipe faisait exactement ce qu'il fallait faire. C'est juste que la maladie était plus rapide que nous, plus grande que nous", déplore la veuve de l'acteur, qui faisait partie des plus aimés de sa génération. Et de conlure, en citant les propos d'un des médecins de la star : "Robin avait totalement conscience qu'il était en train de perdre la tête et qu'il ne pouvait rien faire pour lutter contre ça".