Le Loup de Wall Street sort aujourd'hui en salles françaises : le nouveau film de Martin Scorsese est une oeuvre démente, monstrueuse, portée par un Leonardo DiCaprio surexcité qui n'a jamais été aussi loin dans la peau d'un trader qui va littéralement se gaver de sexe, de fric et de drogue, jusqu'à l'explosion. Un film aussi démesuré dans sa forme que dans sa conception : suivez le guide des secrets du <em>Loup de Wall Street</em> -fesses, drogues, musique, censure et chimpanzés. Et joyeux Noël !
Comme d'habitude chez Scorsese (souvenez-vous de la playlist de Casino), la musique du <em>Loup de Wall Street</em> envoie du lourd. Très blues-rock, avec du Bo Diddley, du Elmore James et du Howlin' Wolf, qui se percutent avec des reprises de c'est si bon et de Mrs. Robinson. <strong>Vous pouvez écouter la bande originale en ligne</strong>.
Après une décennie de films dont la qualité était... variable, disons, Le Loup de Wall Street est une sorte d'accomplissement pour Martin Scorsese, dans la lignée des Affranchis et de Casino. Un trip <em>"énervé, jubilatoire, constamment dans le rouge"</em>, un <em>"vrai grand film"</em> : notre critique du film est élogieuse, et <strong>vous pouvez la lire ici</strong>.
Dès <strong>sa première bande-annonce démente</strong> au son de Black Skinhead de Kanye West, on attendait ce <em>Loup</em> au tournant. <strong>La série d'extraits du film</strong> vous prouvera que tout le Loup est du même tonneau : conseils de masturbation pat Matthew McConaughey, entretien d'embauche "direct" par Jonah Hill, sex-appeal de Margot Robbie et technique de fraude fiscale originale. Greed is good !
Pendant trois heures, Le Loup de Wall Street enchaîne les scènes de partouze, de prise de drogues diverses, de speechs agressifs et d'enchaînement du mot "fuck", le tout au service d'un propos brutal : toujours plus de fric ! Comment le film a-t-il pu échapper à la censure américaine pourtant très tatillonne ? <strong>La réponse est ici</strong>.
Pour tourner une scène démente où Jordan se tape un trip sous qualuudes et perd tout contrôle de son corps -il devient un corps rampant et bavant, et doit conduire sa Ferrari-, DiCaprio s'est inspiré d'une vidéo virale sur YouTube intitulée The Drunkest Guy In The World. <strong>La preuve</strong>.
Une polémique inattendue a frappé <em>Le Loup de Wall Street</em> : la production a été accusée la semaine dernière de maltraitance envers un chimpanzé, qui apparaît dans une scène du film. <strong>Vous pouvez lire les détails de l'histoire ici</strong>. Histoire vraie ? Tempête dans un verre d'eau ? Tentative de déstabilisation du film dans la course aux Oscars ? Tout est possible.
Le Loup de Wall Street marque également la première apparition de Jean Dujardin dans un film américain après son Oscar pour The Artist en 2012. Et Leonardo DiCaprio ne tarit pas d'éloges sur son camarade, qui joue dans <em>Le Loup</em> un financier suisse et a bien plus qu'un caméo. Pour lire un extrait de l'interview de Leonardo (dans le numéro de Première d'octobre dernier) où il ne tarit pas d'éloges sur le Duj, <strong>c'est par ici.</strong>
Le Loup de Wall Street sort aujourd'hui en salles françaises : le nouveau film de Martin Scorsese est une oeuvre démente, monstrueuse, portée par un Leonardo DiCaprio surexcité qui n'a jamais été aussi loin dans la peau d'un trader qui va littéralement se gaver de sexe, de fric et de drogue, jusqu'à l'explosion. Un film aussi démesuré dans sa forme que dans sa conception : suivez le guide des secrets du Loup de Wall Street -fesses, drogues, musique, censure et chimpanzés. Et joyeux Noël !
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