Mais qui fut vraiment l’équivalent féminin de Lawrence d’Arabie : Gertrude Bell ou Esther Stanhope ?Juste avant les Oscars, Tom Hooper, David Seidler et Gareth Unwin, respectivement réalisateur, scénariste et producteur du Discours d’un roi révélaient leur grand intérêt pour l'adaptation de Star of the morning, une biographie d’Esther Stanhope, sous le titre The lady who went too far. Cette aristocrate anglaise défraya la chronique à la fin du XIXe siècle en partant à l’aventure dans les pays du Moyen-Orient et fut qualifiée de Lawrence d’Arabie au féminin – même si elle vécut avant le militaire célébré par le chef d’oeuvre de David Lean. Petit souci : une autre femme, Gertrude Bell, a hérité du même surnom. Cette nièce d’un diplomate anglais se battit même aux côtés de T.E Lawrence contre les Ottomans pendant la première guerre mondiale, avant d’entamer une carrière aussi riche en aventures que celle de Stanhope (en devenant archéologue, diplomate, espionne, photographe… ou en devenant l’avocate de la cause arabe en Irak face à l’empire britannique intéressé par le pétrole du pays ). Ridley Scot s’intéresse de très près à Bell, au point d’avoir commandé à Jeffrey Caine (The constant gardener) d’écrire le scénario de son biopic, qui deviendrait un projet forcément concurrent de The lady who went too far. Sans compter que Werner Herzog s’est rajouté dans la course, étant lui aussi en préparation d’un autre film sur Bell…
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