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PHOTOS - Les textes de Georges Brassens illustrés par Joann Sfar

Exposition Brassens ou la liberté à Cité de la Musique du 15 mars au 21 août 2011

pagebreak<strong>L?exposition <em>Brassens ou la liberté</em> débute aujourd?hui à la Cité de la Musique. Elle a été imaginée par Clémentine Deroudille et Joann Sfar.</strong>pagebreakA l'heure de monter son exposition sur <strong>Georges Brassens</strong>, dont nous célébrons le 30e anniversaire de la disparition cette année, la <strong>Cité de la Musique</strong> a décidé de faire appel à la journaliste Clémentine Deroudille et au dessinateur, auteur et réalisateur <strong>Joann Sfar</strong> (<em>Les Potamoks</em>, <em>Petit Vampire</em>, <em>Le Chat du Rabbin</em>, Gainsbourg, vie héroïque...) afin de donner un ton original au projet. Un projet que <strong>Joann Sfar</strong> a visiblement pris très à c?ur?pagebreakNe m'emmerdez pasDésireux de présenter <strong>Georges Brassens</strong> sous une autre image que celle que nous en avons généralement ("<em>le Brassens en col roulé</em>"), <strong>Joann Sfar</strong> s'est penché sur les débuts de l'artiste, alors qu'il n'était pas encore connu : "<em>Je voulais montrer un Brassens force de la nature, choquant par son égoïsme et par son individualisme politique, mais d'une politique qui est juste celle du "ne m'emmerdez pas</em>"pagebreakMorbidité, pornographie et insolenceIl s'est donc (re)plongé dans les textes du parolier afin de les mettre en images, faisant émerger des thèmes que l'on a tendance à ne plus saisir, tant nous connaissons et sommes habitués aux chansons de Brassens : "<em>En les illustrant, on s'aperçoit qu'on passe 200 chansons à dessiner des têtes de mort, des femmes à poil et des animaux. On les connaît tellement par c?ur qu'on néglige parfois leur morbidité, leur pornographie, leur insolence</em>"pagebreakEntre illustration enfantine et affiche politiqueParti sur cette ligne directrice qui est celle du "ne m'emmerdez pas", <strong>Joann Sfar</strong> a livré des dessins empreints d'un côté d'une certaine dose d'anarchisme, qui se traduit dans les couleurs noir et rouge, mais également totalement dénués d?agressivité grâce à un trait qui rappel les livres destinés aux petits : "<em>On a travaillé énormément pour maintenir une tension entre le monde de l'illustration enfantine</em> (...) <em>et l'affiche politique. Et c'est une affiche politique pour rigoler parce que Brassens ne veut embrigader personne</em>"pagebreakL'exposition <strong><em>Brassens ou la liberté</em></strong> débute aujourd'hui, mardi 15 mars, et se tiendra jusqu'au 21 août prochain à la <strong>Cité de la Musique</strong>, 221 avenue Jean Jaurès, Paris XIXe (M° Porte de Pantin).De nombreux concerts et conférences sont également proposés, sans oublier le Championnat du monde des Brassens... à vos moustaches !pagebreak<strong>Plus d'infos sur cité-musique.fr</strong>

L’exposition Brassens ou la liberté débute aujourd’hui à la Cité de la Musique. Elle a été imaginée par Clémentine Deroudille et Joann Sfar.A l'heure de monter son exposition sur Georges Brassens, dont nous célébrons le 30e anniversaire de la disparition cette année, la Cité de la Musique a décidé de faire appel à la journaliste Clémentine Deroudille et au dessinateur, auteur et réalisateur Joann Sfar (Les Potamoks, Petit Vampire, Le Chat du Rabbin, Gainsbourg, vie héroïque...) afin de donner un ton original au projet. Un projet que Joann Sfar a visiblement pris très à cœur…Ne m'emmerdez pasDésireux de présenter Georges Brassens sous une autre image que celle que nous en avons généralement ("le Brassens en col roulé"), Joann Sfar s'est penché sur les débuts de l'artiste, alors qu'il n'était pas encore connu : "Je voulais montrer un Brassens force de la nature, choquant par son égoïsme et par son individualisme politique, mais d'une politique qui est juste celle du "ne m'emmerdez pas"Morbidité, pornographie et insolenceIl s'est donc (re)plongé dans les textes du parolier afin de les mettre en images, faisant émerger des thèmes que l'on a tendance à ne plus saisir, tant nous connaissons et sommes habitués aux chansons de Brassens : "En les illustrant, on s'aperçoit qu'on passe 200 chansons à dessiner des têtes de mort, des femmes à poil et des animaux. On les connaît tellement par cœur qu'on néglige parfois leur morbidité, leur pornographie, leur insolence"Entre illustration enfantine et affiche politiqueParti sur cette ligne directrice qui est celle du "ne m'emmerdez pas", Joann Sfar a livré des dessins empreints d'un côté d'une certaine dose d'anarchisme, qui se traduit dans les couleurs noir et rouge, mais également totalement dénués d’agressivité grâce à un trait qui rappel les livres destinés aux petits : "On a travaillé énormément pour maintenir une tension entre le monde de l'illustration enfantine (...) et l'affiche politique. Et c'est une affiche politique pour rigoler parce que Brassens ne veut embrigader personne"L'exposition Brassens ou la liberté débute aujourd'hui, mardi 15 mars, et se tiendra jusqu'au 21 août prochain à la Cité de la Musique, 221 avenue Jean Jaurès, Paris XIXe (M° Porte de Pantin).De nombreux concerts et conférences sont également proposés, sans oublier le Championnat du monde des Brassens... à vos moustaches ! Plus d'infos sur cité-musique.fr