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Abaca

PHOTOS - Bob Dylan l'a joué politiquement correct pour son premier concert en Chine

Bob Dylan en concert à Pékin le 6 avril 2011

Hier, mercredi 6 avril, <strong>Bob Dylan</strong>, contestataire et fer de lance de la contre culture américaine dans les années 60, a donné son tout premier concert dans la République populaire de Chine, non sans mettre un peu (beaucoup) d'eau dans son vin.En effet, toutes les chansons interprétées avaient été approuvées à l'avance par les autorités, et le chanteur n'a pas dépassé les limites, laissant ses titres dénonçant les injustices sociales et prônant les libertés individuelles, à la maison. Il n'a pas non plus fait passer de message, ne s'adressant qu'une seule fois au public, pour présenter ses musiciens.pagebreakLa question d'une éventuelle censure a d?ailleurs immédiatement été éludée par la rédaction du Global Times, un quotidien local dépendant du People's Daily, l'organe de presse officiel du Comité central du Parti communiste chinois : "<em>Les thèmes des chansons de Dylan, qu'il s'agisse de drogue, d'égalité raciale, de dignité humaine ou de guerre, ne concernent par les Chinois, ces dernier étant concentrés sur le fait de prendre soin de leur famille</em>"pagebreakUne opinion loin d'être partagée par certaines élites expatriées, à l'image de Teng Jimeng, professeur d'Université aux Etats Unis : "<em>Dylan est toujours pertinent aujourd'hui car ses titres Blowing in the Wind ou encore Hard Rain's Gonna Fall sont des chansons anti guerre</em> (...) <em>et Dylan représente beaucoup pour nous car le monde est toujours en guerre</em>"pagebreakCependant, à Pékin, les sons de cloche étaient encore différents, comme en témoignaient différents spectateurs : "<em>Je connais ses chansons grâce au karaoké mais je ne suis pas particulièrement connaisseur</em>", ou encore "<em>Il a des titres que le gouvernement pourrait trouver sensibles ? Vraiment ? J'aime juste la musique</em>"pagebreakQuoi qu?il en soit, d?autres artistes avant Dylan n?avaient pas été aussi sages (ou frileux ?), à l?image de Björk qui avait scandé "<em>Tibet! Tibet!</em>", après avoir chanté son titre <em>Declare Independence</em> à Shanghai en 2008, ce qui n?avait pas manqué de fâcher les autorités. On sait ou l?islandaise ne passera pas ses prochaines vacances?

Hier, mercredi 6 avril, Bob Dylan, contestataire et fer de lance de la contre culture américaine dans les années 60, a donné son tout premier concert dans la République populaire de Chine, non sans mettre un peu (beaucoup) d'eau dans son vin.En effet, toutes les chansons interprétées avaient été approuvées à l'avance par les autorités, et le chanteur n'a pas dépassé les limites, laissant ses titres dénonçant les injustices sociales et prônant les libertés individuelles, à la maison. Il n'a pas non plus fait passer de message, ne s'adressant qu'une seule fois au public, pour présenter ses musiciens.La question d'une éventuelle censure a d’ailleurs immédiatement été éludée par la rédaction du Global Times, un quotidien local dépendant du People's Daily, l'organe de presse officiel du Comité central du Parti communiste chinois : "Les thèmes des chansons de Dylan, qu'il s'agisse de drogue, d'égalité raciale, de dignité humaine ou de guerre, ne concernent par les Chinois, ces dernier étant concentrés sur le fait de prendre soin de leur famille"Une opinion loin d'être partagée par certaines élites expatriées, à l'image de Teng Jimeng, professeur d'Université aux Etats Unis : "Dylan est toujours pertinent aujourd'hui car ses titres Blowing in the Wind ou encore Hard Rain's Gonna Fall sont des chansons anti guerre (...) et Dylan représente beaucoup pour nous car le monde est toujours en guerre"Cependant, à Pékin, les sons de cloche étaient encore différents, comme en témoignaient différents spectateurs : "Je connais ses chansons grâce au karaoké mais je ne suis pas particulièrement connaisseur", ou encore "Il a des titres que le gouvernement pourrait trouver sensibles ? Vraiment ? J'aime juste la musique"Quoi qu’il en soit, d’autres artistes avant Dylan n’avaient pas été aussi sages (ou frileux ?), à l’image de Björk qui avait scandé "Tibet! Tibet!", après avoir chanté son titre Declare Independence à Shanghai en 2008, ce qui n’avait pas manqué de fâcher les autorités. On sait ou l’islandaise ne passera pas ses prochaines vacances…