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Le choix de Première : Vive la France ! de Michael Youn   Synopsis : Muzafar et Feruz sont deux gentils bergers du Taboulistan... tout petit pays d’Asie centrale dont personne ne soupçonne l’existence.Afin de faire connaître son pays sur la scène internationale, le fils du président tabouli décide de se lancer dans le terrorisme « publicitaire » et de confier à nos deux bergers, plus naïfs que méchants, la mission de leur vie. Pour cela, ils devront traverser le milieu le plus hostile qui soit : la France !Une France, bien loin de l’Occident qu’on leur avait décrit : entre les nationalistes corses, les policiers zélés, les taxis malhonnêtes, les supporters violents, les employés râleurs, les serveurs pas-aimables, les administrations kafkaïennes et les erreurs médicales... rien ne leur sera épargné. Ils rencontreront heureusement Marianne jeune et jolie journaliste qui, pensant qu’ils sont deux sans-papiers, les aidera à traverser ces épreuves et leur fera découvrir un autre visage de la France... celui d’une terre d’accueil, magnifique et généreuse, où il fait si bon vivre. Vive la France !L'avis de Première : Road-movie burlesque sur deux apprentis terroristes égarés dans notre village hexagonal, Vive la France est un drôle d’ovni. La question que l’on se pose dès le début est simple : où s’arrêteront les aventures de ces deux zozos, cousins pauvres des Persans de Montesquieu ? Parce que très vite, ces bras cassés ne sont plus là pour foutre en l’air la tour Eiffel, mais plutôt pour démonter l’image que la France a d’elle-même. Ode au pays de Victor Hugo et de Rabelais ? Vraiment ? Si le film semble effectivement multiplier les déclarations d’amour, c’est pour mieux les flinguer sur-le-champ. Douce France passe à la radio ? Le tube de Trenet est repris par Isabelle Funaro, qui le massacre allègrement. Un chauffeur de taxi vante les mérites de Paris ? Il est immédiatement montré comme un connard... Pendant plus d'une heure et demie, le duo provoque donc autant de dégâts comiques que symboliques contre le modèle de notre « doulce » France, qui devient, sous le regard de Youn, un agrégat irréconciliable de communautarismes. Le réalisateur-acteur aurait-il signé son Borat ? Oui, mais non, car le comique français choisit son camp dès le début. Pas de documentaire, pas de floutage moral. On est dans une vraie fiction. Une pure comédie. Et sur ce plan-là, c’est également une réussite. Youn et Garcia forment un duo canon qui tient la même note sur la totalité du film : entre émotion, pur délire cartoon et grande performance moustachue, ils avancent avec pour modèles Chaplin et Sacha Baron Cohen. Alors, Vive la France ? Eh ouais, vraiment ! Choix N°2 : Chimpanzés d'Alastair FothergillSynopsis : Dans une forêt d’Afrique équatoriale, oscar, un bébé chimpanzé, découvre la vie. Elevé par sa mère, au milieu de son clan, il apprend l’usage des outils, part à la recherche de la nourriture, et explore la nature alentour. Avec lui, nous découvrons les relations sociales entre ces grands singes, si proches de l’homme.Le groupe, dirigé par Freddy, l’alpha mâle expérimenté, s’aventure sur les terres du clan voisin pour trouver les fruits essentiels à sa survie. Mais ces incursions sont périlleuses et entraine des guerres fratricides. Au cours de l’une d’entre elle, la mère d’oscar est portée disparue. oscar est désormais seul, et condamné. Son seul espoir : trouver une famille d’adoption.Tourné au fil des mois dans des conditions extrêmes, Chimpanzés raconte une histoire vraie, unique, inventée par la nature.L'avis de Première : Respectant à la lettre la charte Disney Nature, Chimpanzés est un documentaire hybride. Sidérante, la partie National Geographic immerge le spectateur dans la jungle africaine grâce à des plans d’une beauté à couper le souffle. Cadres forts, travellings extrêmes à travers les lianes ou au-dessus des cours d’eau, tout ici est question de style. Celui des cinéastes, mais surtout celui des « acteurs » : émouvants, violents, racés, les singes de Chimpanzés ont du chien, et les réalisateurs réussissent à capter la routine de leur vie quotidienne avec acuité et tendresse. Pourtant, comme toujours, le tout est enrobé d’un commentaire anthropomorphique un peu mièvre, et l’arc narratif « disneyfie » tellement les animaux qu’on s’attendrait presque à les voir entonner un tube d’Alan Menken. Mais l’incroyable présence d’Oscar (showman-né, aux grands yeux tristes et au sourire malicieux) et l’idée que l’Éden n’est jamais bien loin des Enfers (la violence sauvage côtoie des visions paradisiaques) suffisent à rendre ce documentaire passionnant. Choix N°3 : Die Hard 5 de John MooreSynopsis: Bruce Willis reprend son rôle le plus mythique, celui de John McClane – le « vrai héros » qui a le talent et la trempe de celui qui résiste jusqu’au bout. Cette fois-ci, le flic sans état d’âme est vraiment au mauvais endroit au mauvais moment, à Moscou, pour aider son fils Jack qu’il ne voit plus. Entre la mafia russe qui veut leur faire la peau et leur combat pour éviter le déclenchement d’une guerre, les McClane découvrent que leurs méthodes pourtant bien différentes font d’eux des héros que rien ne peut arrêter.A Moscou, pour aider son fils Jack qu'il ne voit plus, John McClane, le flic sans états d'âme, est vraiment au mauvais endroit au mauvais moment. Entre la mafia russe qui veut leur faire la peau et leur combat pour éviter le déclenchement d'une guerre, les McClane découvrent que leurs méthodes, pourtant bien différentes, font d'eux des héros que rien ne peut arrêter.Pas de critique pour ce film. Les autres sorties ciné du 20 février sont ici