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Le directeur général du festival l’humour en capitales (nouvelle appellation de paris fait sa comédie) nous présente cette joyeuse manifestation qui se déroule du 4 au 25 juin… dans la capitale !Propos recueillis par M-C. NivièrePourquoi un festival d’humour à Paris ?L’idée de créer un festival n’est pas neuve, beaucoup y ont pensé mais ne l’ont pas fait. C’est loin d’être facile, car Paris est un festival en lui-même. Cela existe à Montréal, Edimbourg, New-York. Sous l’impulsion du maire de Paris, Bertrand Delanoë, et de Christophe Girard, délégué à la culture, nous avons décidé de faire un festival festif. Il fallait trouver un concept qui intéresse le public, bien sûr, mais aussi les partenaires et les artistes.Pourquoi avoir changé de nom ? Parce qu’avec « Paris fait sa comédie, festival d’humour de Paris », on se répétait ! En quatre ans, notre rayonnement s’est étendu sur le plan national. La courbe des téléspectateurs n’a cessé d’augmenter. Nous avons dépassé les 4 millions l’an passé. Nous travaillons avec toutes les chaînes télé. Il faut aussi reconnaître que la barrière entre Paris et la province existe toujours. Aujourd’hui, on met plus en avant l’humour que Paris.Les cartes blanches sont toujours votre axe principal ?Nous demandons à des artistes connus de créer un spectacle qui ne sera monté qu’une fois et sera diffusé sur une des chaînes de télévision partenaires. Anne Roumanoff nous est fidèle depuis le début. Elle adore le principe, c’est pour elle un plaisir. Le premier à nous avoir fait confiance, c’est Guy Bedos. Cette année, il y aura quatre créations. Quand cela fonctionne, le résultat est extraordinaire. Nous mettons toute une infrastructure à la disposition de Jamel, Anne Roumanoff, Jean-Marie Bigard*, qui, entourés de leurs amis, vont nous présenter un spectacle inédit. On a dit à Jamel, voilà les clefs du Grand Rex, tu as carte blanche.Vous partez aussi à la découverte de jeunes talents.C’est un travail sur l’année. C’est une niche à talents. On a le soutien de la SACD et de son équipe de filles formidables. Chaque année, on se demande si le cru sera bon. On a eu Gaspard Proust, Kev Adams, Ben… Parmi les finalistes 2011, cinq sont des artistes que je ne connaissais pas du tout avant. En tout cas, ce sont des artistes tellement différents dans leur humour qu’ils ne se marchent pas dessus…Un festival est un lieu de rencontre, ce qu’est déjà Paris, non ?C’est le troisième axe de ce festival : être fédérateur et permettre de mettre en contact producteurs, artistes et partenaires à travers des réunions, des ateliers, des after… Bien sûr c’est différent lorsque nous sommes dans une ville en province, mais la plupart des artistes sont parisiens, cela leur permet de passer voir leurs copains. C’est ainsi que Jamel a débarqué à l’improviste à minuit au show de Guy BedosL’humour, c’est capital pour le public ?Au box-office, le plus grand nombre d’entrées, c’est pour des spectacles d’humour. C’est une réalité. Cela touche un public large, d’autant plus qu’il y a toutes sortes d’humour… C’est vrai aussi que le spectacle n’est pas un milieu en grande forme. Avec la crise, la culture est une des premières choses que l’on met de côté. C’est pour cela que nous avons mis en place une politique de prix abordables. Le public est au rendez-vous… Cela n’a pas été toujours facile. On a eu des échecs aux débuts. Mais l’année passée on a eu 98 % de remplissage en termes de billets vendus. Pourquoi avoir déplacé la manifestation à juin ?Mars et avril sont encore des périodes de théâtre. On n’a alors pas vraiment besoin de nous. En juin, c’est mieux, c’est une manière de clôturer la saison théâtrale. Et du point de vue technique, les théâtres sont plus disponibles. Du coup, on a plus de temps pour travailler. Car je voulais donner aux artistes le temps de répéter avant la captation. Et pour prendre ce temps, on est passé d’une semaine à un mois.Vous avez mis un « s » à capitale, pourquoi ?Parce que nous travaillons main dans la main avec d’autres festivals, ceux de Québec, de Morges, de Liège et de Marrakech. Nous avons le meilleur de l’humour francophone le 6 juin, présenté par Cauet. Ce dernier se lance pour la première fois sur scène pour présenter des artistes qui sont des vedettes chez eux, mais ici des inconnus. Martin Matte, qui est le Gad Elmaleh du Québec, va se mettre en danger. Nous sommes une grosse équipe. Ce festival est le fruit d’un travail collectif. Je suis le capitaine du bateau en sorte. Aujourd’hui, il a largué les amarres et il va nous falloir arriver à bon port. *La carte blanche de Jean-Marie Bigard est décalée, pour raison technique, à une date ultérieure.>> En savoir plus sur la Carte Blanche à Jamel au Grand Rex !>> Réservez vos places pour la Carte Blanche à Jamel au Grand Rex !>> En savoir plus sur la soirée Festival Grand Rire de Québec !>> Réservez vos places pour la soirée Festival Grand Rire de Québec !>> En savoir plus sur la soirée Nouveaux Talents du Rire !>> Réservez vos places pour la soirée Nouveaux Talents du Rire !>> En savoir plus sur la Carte Blanche à Anne Roumanoff !>> Réservez vos places pour la Carte Blanche à Anne Roumanoff !>> En savoir plus sur Blogueuse !>> Réservez vos places pour Blogueuse !>> En savoir plus sur le Connasse Comedy Club !>> Réservez vos places pour le Connasse Comedy Club !